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  • Bétonsalon - centre d'art et de recherche

    9 esplanade Pierre Vidal-Naquet

    75013 Paris
    +33.(0)1.45.84.17.56
    Adresse postale
    Bétonsalon - centre d'art et de recherche
    Université de Paris
    5 rue Thomas Mann
    Campus des Grands Moulins
    75205 Paris Cédex 13
  • Fais un effort pour te souvenir. Ou, à défaut, invente.
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  • Fais un effort pour te souvenir. Ou, à défaut, invente*.

    23 janvier – 13 avril 2013
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    Vue de l’exposition "Fais un effort pour te souvenir. Ou, à défaut, invente." Bétonsalon – Centre dʼart et de recherche, Paris, 2013. Image : Aurélien Mole

    Gloria Anzaldúa / Pauline Boudry & Renate Lorenz / Giuseppe Campuzano / Theresa Hak Kyung Cha / Carola Dertnig / Cheryl Dunye / Renée Green / Marge Monko / Roee Rosen / Monique Wittig

    Une proposition d’Aliocha Imhoff & Kantuta Quiros (le peuple qui manque)

    En 1970, la poétesse Robin Morgan proposait, dans l’anthologie de textes féministes Sisterhood is powerful, le néologisme de herstory pour qualifier un programme historiographique de reconstruction et pourrait-on même dire, littéralement, d’invention d’une « Histoire des femmes ». Au-delà d’une simple célébration de telles ou telles figures de femmes oubliées de l’Histoire, l’herstory proposait, plus ambitieusement, les prémisses d’une réécriture féministe et queer de l’Histoire, à rebours d’une Histoire positiviste qui, non seulement, s’avérait incapable de révéler la présence des minorités, en tant que sujets politiques, dans la texture de l’Histoire mais produisait davantage encore les conditions mêmes de leur subalternité (Guha 1988 ; Preciado 2005). C’est par l’invention ou le déploiement de nouvelles technologies d’écriture (telles que la fictionnalisation des archives, la mythologie, l’auto-histoire-théorie, l’histoire orale, le reenactment ou la dislocation temporelle) que les historiographies féministes et queer mettent en crise les procédures narratives du récit historique linéaire.

    * Monique Wittig, Les Guérillères, 1969

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    Vue de l’exposition "Fais un effort pour te souvenir. Ou, à défaut, invente." avec Giuseppe Campuzano, "Museo Travesti del Perú", 2013. Bétonsalon – Centre dʼart et de recherche, Paris, 2013. Image : Aurélien Mole

    Le peuple qui manque est une plate-forme curatoriale créée en 2005 par Aliocha Imhoff et Kantuta Quiros, oeuvrant à l’intersection entre renouveau de la théorie critique contemporaine et art contemporain, à l’origine de nombreuses manifestations (expositions, cycles de films, festivals, symposiums internationaux) et publications, pour des lieux d’art tels que le Centre Pompidou, le musée du quai Branly, le Palais de Tokyo, le BAL, l’Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts, le Festival d’Automne, le 104, le Parc Saint Léger, Mix New York, etc.

    En savoir plus : lepeuplequimanque.org

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