Evénements
Vendredi 24 avril, 17h
L’IDÉE DE L’ESPACE DE FLATLAND À ESCHER ET À L’ARCHITECTURE VIRTUELLE
Conférence exceptionnelle du Pr. Michele Emmer (professeur de mathématiques à l’Université de Rome "La Sapienza", membre du comité éditorial de la revue Leonardo) Web cast organisé par l’association Ars Mathématica
RENCONTRES AVEC LES BÂTISSEURS DE LA ZAC PARIS RIVE GAUCHE MASSENA
Mercredi 29 avril, 19h30
Nicolas Michelin (architecte de la Halle aux Farines) et Bertrand Segers (architecte, artiste qui vient de réaliser le 1% de la Halle aux Farines)
Nicolas Michelin, architecte urbaniste, né en 1955 à Paris, a créé l’agence ANMA à Paris en 2001, avec Michel Delplace et Cyril Trétout, après avoir été associé à Finn Geipel sous le nom de LABFAC dans les années 90.
Parallèlement à son activité d’architecte, Nicolas Michelin a dirigé l’École d’art et le Centre d’art contemporain de Rueil-Malmaison de 1985 à 2000. Il est directeur de l’École nationale supérieure d’architecture de Versailles depuis 2000 où il a installé le Centre d’art « La Maréchalerie ». Il a été nommé pour le Grand Prix d’Urbanisme en 2005, 2007 et 2008.
Il est l’auteur de plusieurs ouvrages : « Nouveaux Paris, la ville et ses possibles », catalogue de l’exposition dont il a été commissaire scientifique au Pavillon de l’Arsenal à Paris en 2005, « Avis, propos sur l’architecture, la ville, l’environnement » publié en 2006, et « L’Aventure de la transformation d’une halle, des farines à l’université » en 2007, « Cinq sur cinq » en 2008, ouvrage relatant 5 projets d’architecture et 5 projets d’urbanisme de l’agence. Il a été commissaire général de l’édition 2008 d’Agora, Alerte - biennale d’architecture, d’urbanisme et de design de Bordeaux qui aborde les thèmes croisés de l’architecture, de l’urbanisme et du développement durable. Il publie dans ce cadre « Alerte ! Et si on pensait un peu plus à elle ? ».
Bertrand Segers, né le 30/05/1973 à Issy-les-Moulineaux, artiste ; architecte DPLG. Mon activité se développe dans les domaines de l’art, de l’architecture, et dans un champ où ces deux disciplines se croisent. J’enseigne à l’Ecole Nationale d’Architecture Paris Malaquais la représentation de l’architecture : ses outils (dessin, peinture, image, volume…), les stratégies auxquelles elle ouvre et sa capacité à mettre en œuvre la matière de l’architecture. Convoquant le panel large des langages de deux domaines associés, mon travail construit une recherche sur les limites de la représentation de l’espace habité.
Mercredi 13 mai, 19h30
Jean Guervilly (architecte de l’UFR de biologie de Paris 7 - Batiment Lamarck)
Samedi 16 mai
10h – 11h : Agence ah-ahpaysagistes (paysagistes)
L’agence ah-ahpaysagistes est fondée en 2001, Catherine Aubel et Laurence Vanpoulle Paysagistes DPLG, Patricia Perrier ingénieur paysagiste en sont les co-gérantes. L’agence travaille actuellement sur les jardins des Grands Moulins, dans la ZAC Paris Rive Gauche.
Réalisateurs de 3 jardins des Grands Moulins
« Les jardins des Grands Moulins »
Les trois jardins, au cœur du quartier : ils sont orientés vers la Seine, et conçus pour offrir un maximum d’espaces largement ouverts et offerts au soleil, lieux de promenade, de repos, ou de jeu.
Une mosaïque de milieux : accueillie par des sols de natures différentes, la diversité végétale prendra toute son ampleur dans les « Carrés Nomades », où elle sera favorisée par la présence de l’eau.
L’eau des jardins : l’eau de pluie stockée, dans un réservoir sous le parvis du Jardin Central, sera distribuée depuis le Mur des Pluies jusqu’aux bassins en contrebas du jardin. Elle servira aussi à l’arrosage des trois jardins
11h – 12h : Beckmann N’ Thépé (architectes) et Claude Rutault (artiste)
L’agence Beckmann-N’Thépé architectes est une jeune SARL française fondée en 2002. Elle est dirigée par deux associés, Aldric Beckmann (DPLG – diplômé en 1995) et Françoise N’Thépé (DESA – diplômée en 1999), et regroupe une équipe de 10 à 15 personnes. Lauréats des Nouveaux Albums des Jeunes Architectes 2001-2002. L’agence est née du désir commun aux deux jeunes associés de se regrouper afin de proposer une réflexion contemporaine sur l’architecture. Elle réalise aussi des travaux liés à l’urbanisme et à la scénographie. Grâce à cela, elle a acquis un savoir faire qui lui permet aujourd’hui d’aborder des programmes variés, aussi bien en réhabilitation qu’en bâtiments neufs (équipements culturels, sociaux, et administratifs, logements).
Claude Rutault est un peintre français né en 1941 aux Trois moutiers (Vienne). En 1973, lorsqu’il décide de repeindre les murs de sa cuisine ainsi qu’un petit tableau qu’il avait laissé là par inadvertance, il lui apparait manifeste qu’une toile et son mur cohabitent dans un rapport qui est loin d’être neutre et qu’il serait intéressant d’en rendre compte.
14h – 15h : Frédéric Borel (architecte), : : + d’info : :
15h : Nicolas Mémain (architecte-urbaniste-artiste)
Nicolas Memain, né en 1974, vit et travaille à Marseille. Urbaniste sans diplôme, il développe une forme de tourisme de proximité motivé par l’amour de l’architecture. Ce samedi, il a en tête d’aller de la galerie jusqu’à Olympiades, à la recherche de la fameuse théorie de l’ilôt ouvert de Portzamparc. Cette spatialité pointue a été expérimentée la première fois à la résidence des Hautes-Formes, à 15 minutes de marche. La belle fortune de cette idée est d’avoir été réalisée à grande échelle, 30 ans plus tard, à Masséna.
ARTISTES, ARCHITECTES, SCIENTIFIQUES ...
Vendredi 15 mai, 19h30
Tobias Putrih (artiste) et Yona Friedman (artiste)
Né en 1972 – Slovénie. Tobias Putrih puise dans les recherches anticonformistes des fonctionnalistes ; tels que le constructiviste El Lissitzky (1890-1941), ou le rationnaliste Richard Buckminster Fuller (1895-1983), mais aussi des “organiques” à l’exemple de Frederick J. Kiesler (1890-1965) ; matière à rêver et à penser les circonstances dans lesquelles l’architecture deviendrait un pur espace. Il réalise selon ses propres termes, “des maquettes intimes, proto-scientifiques et légèrement ironiques”, des “protospaces” qui font, dans le contexte technologique actuel, l’éloge du pouvoir de la subjectivité. Dans le travail de Tobias Pitrih, le vide devient substance structurante et matière édificatrice. Comme dans ses autres propositions, Putrih troque les matériaux high-tech des projets-référents contre des matériaux “pauvres”, qui à la fois accentuent leur allure pré-technologique, leur côté “fait main”, et confortent le travail de dématérialisation des objets. Putrih ne travaille pas à ce qu’une ralité se substitue aux illusions des signes et des images. Il ne s’agit pas pour lui d’”opposer la pratique à l’utopie”, mais de “rendre à celle-ci son caractère d’”irréalité” (Rancière). Tobias Putrih serait donc un “anarchitecte” selon le mot de Gordon Matta-Clark. Il ne cherche pas à construire, mais il ne détruit pas non plus. La déconstruction ne signifie pas l’éradication d’une structure architecturale, mais sa décomposition en vue d’un nouvel agencement de signes et d’images.
Extrait du texte de Evence Verdier, Art Press n° 300, avril 2004.
Yona Friedman, né en 1923 à Budapest, est un architecte. Il débute ses études à l’institut de technologie de Budapest en 1943 et les poursuit en 1945 à Haïfa, jusqu’à son diplôme en 1948. Ses réalisations sont faites sur le territoire d’Israël entre 1949 et 1957. Après avoir fréquenté Paris pendant une décennie, il s’y installe en 1957, il devient Français en 1966 et achète un appartement-atelier à Paris en 1968, dans lequel il habite toujours. Yona Friedman est un « architecte de papier » aux conceptions futuristes. Sa production en plans, maquettes (dont certaines sont à échelle 1:1 et peuvent être visitées) et autres moyens de communications (bande dessinée...) font l’objet d’expositions artistiques, et il est alors plus considéré comme un artiste que comme un architecte, pour une production de pièces d’un « art qui est porteur de message ».
Samedi 23 mai, 17h
Fabrice Hyber (artiste)
L’entreprise comme lieu d’inspiration.
"L’idée est de présenter la ou les nécessités d’apparition des échanges maintenant existant des liens entre les "entreprises" et les artistes. Cela s’accompagne d’images de certains de mes projets ainsi que de définition de l’entreprise, du commerce de l’art, de l’écologie mentale ainsi que des dépenses spirituelles...." Fabrice Hyber
Né en 1961 à Luçon (France). Vit à Paris. L’ensemble de l’œuvre de Fabrice Hyber est conçu sous la forme d’un gigantesque rhizome qui se développe sur un principe d’échos. En procédant par accumulations, hybridations, mutations l’artiste opère de constants glissements entre des domaines extrêmement divers. Chaque œuvre n’est qu’une étape intermédiaire et évolutive de ce « work in progress » qui se répand comme une prolifération de la pensée, établissant des liens et des échanges qui donnent ensuite lieu à d’autres articulations. En 2001 Fabrice Hyber imagine à Tokyo le premier des C’hyber rallyes, le second aura lieu la même année à Vassivière en Limousin. En 2002 ce sera au tour de plus de quatre cents parisiens de battre le pavé de la capitale pour le Paris c’hyber rallye organisé avec le Musée d’Art Moderne de la Ville. Passionné par les concepts de rhizome et de prolifération, l’artiste pense le c’hyber rallye comme une œuvre : un réseau d’échanges actifs et durables entre l’œuvre d’art, l’environnement et le public. En disséminant ses POFs dans la ville, Hyber partage avec les concurrents la vision qu’il en a et leur offre une possibilité de s’immerger de manière ludique et sensitive dans son univers. La même année, pour l’ouverture du Laboratoire, nouveau lieu parisien consacré à l’Art/Science, Fabrice Hyber présente Matière à penser / Food for thought. Née de sa rencontre avec le professeur Robert Langer, cette exposition est le fruit d’un dialogue entre un artiste et un scientifique autour d’un sujet unique : la transformation des cellules souches et le contexte lié à leur développement. Fabrice Hyber valorise le rôle de l’artiste comme réalisateur, entrepreneur et médiateur, toujours sur plusieurs projets à la fois, il multiplie ses œuvres en rhizomes, s’inspirant ainsi de la manière dont se développent les systèmes cellulaires de nombre d’organismes vivants, systèmes de flux irrigants, nourrissants, débordants…
VERS UNE AUTRE ARCHITECTURE : IMAGINATION ET TECHNOLOGIES NUMÉRIQUES
Dans le cadre de la biennale "Futur en Seine"
Organisé par Cap Digital, "Futur en Seine" fera intervenir des technologies du futur dans l’espace public parisien, afin de donner un aperçu de ce que pourrait être le Paris de 2025.
Mercredi 3 juin, 19h30
François Roche (R&Sie(n) - architecte) et Le Laboratoire
Bio®ebo(o)t
"Une architecture des humeurs"
Etat d’avancement (02) de la recherche qui sera rendu public en janvier 2010, au Laboratoire - Paris.
Dans la poursuite d’Ive heard about présenté au MAM en 2005, ce deuxième opus s’attache à élaborer plus précisément les procédures computationnelles, mathématiques et robotique avec les collaborations de François Jouve, Marc Fornes et Stephan Henrich. La biostructure urbaine ainsi engendrée reste contingente à des protocoles d’indéterminations, fait d’agrégations successives qui re-articulent le lien entre l’individu et le collectif, mais pas seulement.
Elle sera l’occasion d’interroger cette zone trouble ’’de l’émission et de la captation des désirs’’, par la collecte non intrusive de signaux neuropsychologique et de saisir les humeurs des futurs acquéreurs comme autant d’inputs génératifs de la diversité et de l’hétérogénéité des morphologies habitables.
François Roche est membre de R&Sie(n), sarl d’architecture fondée avec Stéphanie Lavaux en 1993. Il est de plus enseignant dans les ’’advanced studio’’ de la Columbia University Gsapp / New-York et de l’Angewangde School / Vienne en Autriche. François Roche, au travers de la Sarl a été invité à six reprises à la Biennale de Venise, a participé à plus d’une vingtaine d’expositions internationales et a donné plus d’une centaine de conférences à l’étranger. En France, cette structure de production et de recherche revendique un statut d’immigrant natif.
Samedi 6 juin
14h – 15h : Sophie Houdart (Ethnologue - Chargée de recherche au CNRS) « Perspectives croisées. Labos, studios, ateliers & consorts » « Comment produire de la chose mentale ? », interrogeait Léonard de Vinci. Quel est l’environnement propice à l’élaboration de la pensée nouvelle ? Quelle est l’atmosphère (le lieu mais aussi ce qu’il contient, et même l’air qui l’emplit) favorable à l’innovation, à la conception, à la création ? Il s’agira d’envisager ensemble les champs habituellement tenus séparés, de la science, de l’art, de l’architecture, en considérant quelques-uns des ressorts matériels qui accompagnent l’avènement d’une chose nouvelle (fait de science ou objet d’art) dans le monde.
Sophie Houdart est anthropologue, chercheure au CNRS (Laboratoire d’Ethnologie et de Sociologie Comparative). Spécialiste du Japon, elle s’intéresse en particulier aux modes de production et pratiques de la modernité au Japon, et a mené plusieurs longs terrains ayant trait à l’innovation et à la création. Elle a publié notamment La cour des miracles. Ethnologie d’un laboratoire japonais (CNRS Editions, 2008), et Kuma Kengo. Essai de monographie décalée (Editions Donner Lieu, à paraître
à l’automne 2009).
15h – 16h : EZCT Philippe Morel (architecte)
16h – 17h : X-TU (architectes)
17h – 18h : HeHe (artistes) : : + d’info : : et Ewen Chardronnet (commissaire de "Futur en Seine")
Helen Evans (Angleterre 1972) et Heiko Hansen (Allemagne 1970) forment le duo HeHe, qui vit et travaille à Paris. Le design et l’interprétation de l’espace urbain, ainsi que la relation entre l’individu et son environnement architectural et urbain, sont au coeur du travail de HeHe.
Nuage Vert utilise les émissions de vapeur qui s’élèvent d’une centrale thermique, comme support d’illumination. Un laser projette sur le nuage de vapeur son contour fluctuant, et sa forme et sa taille s’ajustent en temps réel en fonction des niveaux de consommation d’énergie des habitants du quartier. Au cours de la semaine, les habitants étaient invités à réduire leur consommation d’électricité afin de nourrir le nuage vert et le faire s’agrandir. La cheminée et les émissions de vapeur deviennent ainsi, à la fois une sculpture environnementale et un outil de mesure à l’échelle d’une communauté, mais il y a là une véritable ironie : tout en faisant appel à l’attention critique du spectateur, Nuage Vert esthétise un symbole de la pollution industrielle. La première édition de Nuage Vert a été produite en février 2008 à Helsinki avec le festival Pixelache.
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