fr / en

  • Expositions et évènements
  • À propos
  • Publics
  • Publications
  • Informations pratiques
  • Villa Vassilieff
  • Newsletter
  • Rechercher
  • Colophon
  • Facebook
  • Twitter
  • Instagram
  • Bétonsalon - centre d'art et de recherche

    9 esplanade Pierre Vidal-Naquet

    75013 Paris
    +33.(0)1.45.84.17.56
    Adresse postale
    Bétonsalon - centre d'art et de recherche
    Université de Paris
    5 rue Thomas Mann
    Campus des Grands Moulins
    75205 Paris Cédex 13
  • Programme automne - hiver 2016
  • Présentation & actualités
  • Traverses

    Programmation

    Ce programme Traverses se déroule en parallèle des expositions Anywhere But Here à Bétonsalon – Centre d’art et de recherche (13 septembre – 5 novembre 2016) et Demain est une île (1er octobre – 23 décembre 2016) à la Villa Vassilieff.



    ÉVÉNEMENTS PASSÉS

    Mardi 20 septembre 2016 à partir de 19h30
    à l’auditorium de la Cité internationale des arts
    Conférence de Vera Mey : Mouvements et bouleversements en Asie du Sud-Est

    Shooshie Sulaiman – Chanta, 2005 - en cours. Courtesy de l’artiste.

    La curatrice Vera Mey présentera quelques études de cas issues d’une conférence qu’elle a donné durant la 8e édition de la Asia Pacific Triennal à Brisbane à propos des artistes d’Asie du Sud-Est et de leurs relations aux changements sociaux et à la production artistique. Ces recherches font parties d’un projet plus étendu qu’elle mène en tant que co-curatrice pour le SEA Project (titre de travail), une exposition qui ouvrira en Juillet 2017 au Mori Art Museum et au National Art Center de Tokyo au Japon.

    Malgré les nombreux bouleversements que connut l’Asie du Sud-Est au cours des dernières décennies – qui entraînèrent une amnésie culturelle profonde – les dispositifs esthétiques utilisés par les artistes aujourd’hui sont en continuité avec ceux du passé. Non seulement ils ont eu recours de manière continue dans le temps à des pratiques artistiques semblables, mais surtout ils se réfèrent constamment à l’histoire qui nourrit la formation de leur art. Il s’agit en effet d’un matériau sujet à de constantes revisitations et réactivations, dont les artistes extraient des histoires enfouies, faisant ainsi de la pérennité le pendant de l’oubli.
    Les pratiques d’Amanda Heng, Khvay Samnang, Shooshie Sulaiman et Vuth Lyno, notamment, contiennent toutes des éléments performatifs liés à des moments historiques sous-représentés dans les méta-récits dominants, et ceux en dépit du rôle majeur qu’ils ont pu jouer dans la construction des nationalités et des identités, et pouvant être lues comme des histoires alternatives.
    Les idées de mouvements et de bouleversements seront abordées à travers les pratiques des artistes précédemment nommés, avec, comme point de départ, le Livre des commencements issue de l’épopée sanskrite du Mahabharata (VIIIe siècle – IXe siècle) , dans laquelle des idées de temps circulaire et d’histoires changeantes sont développées.
    Ainsi se dessine une carte de cheminements d’intérêts et d’interactions se superposant parfois au gré d’évènements historiques partagés qui impactent la société à un niveau régional. L’idée même d’Asie du Sud-Est comme région, se définit implicitement en tant qu’espace socio-politique refaçonné au fil des changements majeurs qui ont marqués ces cinquante dernières années.
    Les artistes du Sud-Est asiatiques sont souvent influencés par une aspiration à la nouveauté et à la régénération, en dépit de l’emprunte toujours visible de l’histoire perçue comme continuité.

    Vera Mey (1987, Wellington, Nouvelle-Zélande) est une commissaire d’exposition indépendante basée à Londres. Curatrice du programme des résidences au Centre d’art contemporain NTU CCA Singapour jusqu’en 2015, en 2016 elle est commissaire invitée à Sa Sa Bassac . Elle est également boursière de SOAS (School of Oriental and African Studies), Université de Londres, où elle commencera des études doctorales à partir du mois de Septembre. Avec le soutien de la Getty Foundation elle collabore au programme "Ambitious Alignments : New Histories of Southeast Asian Art", qui sera présenté au Mori Art Museum (Tokyo) en 2017.

    Conférence de Vera Mey : Mouvements et bou­le­ver­se­ments en Asie du Sud-Est à la Cité internationale des arts – dans le cadre du programme Traverses, Paris, 2016.
    Conférence de Vera Mey : Mouvements et bou­le­ver­se­ments en Asie du Sud-Est à la Cité internationale des arts – dans le cadre du programme Traverses, Paris, 2016.

    Jeudi 6 octobre 2016 de 18h à 21h : open-studio de Tran Minh Duc dans son atelier de la Cité internationale des arts (atelier 8109, 1er étage).

    1er jour du workshop de Tran Minh Duc – Modélisation 3D, DIY & Création artistique. Droits réservés.

    Pour son open studio, Tran Minh Duc exposera les recherches qu’il mène actuellement en France notamment aux archives des Missions étrangères de Paris. L’artiste interroge l’histoire des relations entre le Viêt-Nam et la France à travers le destin du Prince Canh, qui à l’âge de sept ans, en 1785, fut envoyé, avec le Frère catholique français Pigneau de Béhaine par son père, l’empereur Gia Long – le fondateur de la dynastie Nguyen, la dernière du Viêt-Nam – à Paris pour signer une alliance avec le roi Louis XVI. Ce traité d’alliance marque le début de la colonisation du Viêt-Nam par la France. Le petit prince passa cinq ans à Paris, où il montra un intérêt grandissant pour le Catholicisme et commença à se vêtir à la française. À son retour au Viêt-Nam, il ne put se réintégrer complètement dans la vie et la culture de son propre pays. La destinée du Prince Canh symbolise la fracture entre temps et espace, entre pouvoir politique et tracé des frontières, croyances religieuses et liberté de croyances. Il portait le titre de prince d’une des plus fameuses dynasties vietnamiennes mais il termina sa vie, mélancolique, dans ses souvenirs de l’Occident.
    Dans l’exposition Anywhere But Here, actuellement à Bétonsalon – Centre d’art et de recherche, Tran Minh Duc présente également une œuvre liée à l’histoire du Prince Canh.

    Tran Min Duc (1982, Hô-Chi-Minh-Ville, Viêt-Nam), est un artiste vietnamien. Il s’intéresse au passé, à ses modes de diffusion fragmentaire, et à la manière dont ceux-ci affectent notre présent. Au travers de sa pratique artistique, il enquête sur les caractéristiques de la vie urbaine vietnamienne. Pour ce faire, il étudie les interactions entre des individus et des sphères collectives, entre des idées tel que le local, ou l’interne et l’étranger, l’extérieur.
    Il a été invité en résidence au Japon et au Myanmar et a participé à de nombreuses expositions (sélection) : Global Cities, Center Stage, Baltimore, États-Unis, 2014 ; 15th Anniversary : Nha San Duc, Hanoi, Viêt-Nam, 2014 ; Beyond Pressure : Festival of Performance Art, Yangon, Myanmar, 2012 ; Poetic Politic, Kadist Art Foundation, San Francisco, États-Unis, 2012 ; Tokyo Story, TWS Shibuya Gallery, Tokyo, Japon, 2012 ; Open Edit : AAA Mobile Library, San Art, Hô-Chi-Minh-Ville, Viêt-Nam, 2011.

    Open-studio de Tran Minh Duc dans son ate­lier de la Cité inter­na­tio­nale des arts – dans le cadre du programme Traverses, Paris, 2016.
    Open-studio de Tran Minh Duc dans son ate­lier de la Cité inter­na­tio­nale des arts – dans le cadre du programme Traverses, Paris, 2016.
    Open-studio de Tran Minh Duc dans son ate­lier de la Cité inter­na­tio­nale des arts – dans le cadre du programme Traverses, Paris, 2016.

    Mardi 25 octobre de 18 à 21h, atelier 8509, 5e étage : open studio de Vuth Lyno dans son atelier de la Cité internationale des arts (Marais).

    Image de documentation de ’Keeping Peace’ – un projet mené par l’artiste Vuth Lyno. Courtesy de l’artiste, droits réservés.

    Lors de son open-studio Vuth Lyno présentera son projet en cours Keeping Peace qui explore la mise en place et les conséquences des opérations de maintien de la paix au Cambodge menées par les Nations Unies. En combinant des récits personnels et nationaux qui contribuèrent à écrire cette page de l’histoire, l’artiste rend compte des tensions et contradictions qui sont partie prenante de cet événement marqué à la fois par la violence et par un désir profond de paix.

    Lyno Vuth (1982, Phnom Penh, Cambodge) est artiste, cura­­teur et direc­­teur arti­­sti­­que du Sa Sa Art Projects, le seul espace de Phnom Penh qui soit autogéré par des artis­­tes. Il se situe dans le quar­­tier his­­to­­ri­­que connu sous le nom de “White Building”.
    Les pra­­ti­­ques artis­­ti­­ques de Vuth sont avant tout par­­ti­­ci­­pa­­tives et col­­la­­bo­­ra­­ti­­ves : il col­­la­­bore avec des com­­mu­­nau­­tés cam­­bod­­gien­­nes et tra­­vaille ainsi avec des cultu­­res qui leur sont spé­­ci­­fi­­ques. Vuth a obtenu un master d’his­­toire de l’art à l’Université d’état de New-York, Binghamton, avec le sou­­tient de la bourse Fulbright. Vuth est en rési­­dence à la Cité internationale des arts grâce au programme « Traverses » institué avec Bétonsalon - Centre d’art et de recher­che à Paris (2016) , et a par­­ti­­cipé à l’International Art Residency à Para Site, Hong Kong (2015).

    Open-studio de Vuth Lyno dans son ate­lier de la Cité inter­na­tio­nale des arts – dans le cadre du programme Traverses, Paris, 2016.
    Open-studio de Vuth Lyno dans son ate­lier de la Cité inter­na­tio­nale des arts – dans le cadre du programme Traverses, Paris, 2016.

    Mardi 6 décembre de 18h à 22h : triple open studio de Gaëlle Choisne, Camille Trapier et Théo Deporté à la Cité internationale des arts (Marais)

    Gäelle Choisne  : atelier 2016
    Trapier-Duporté  : atelier 2012
    Open studio intérieur : de 17h à 19h, puis événement extérieur (dans la cour de la Cité internationale des arts) de 19h30 à 22h.

    Gaëlle Choisne et Trapier-Duporté vous ouvrent les portes de leurs ate­liers res­pec­tifs. Entre affi­ni­tés et diver­gen­ces, il sera ques­tion d’appré­cier deux pra­ti­ques artis­ti­ques réunis par l’amitié de leurs auteurs :

    Une rivière de Ricard, l’éloge de la fuite

    un auto­por­trait de la surex­po­si­tion.

    Le pôle emploi et la Maison des Artistes, quel­ques cha­ro­gnes.

    Amphore de lumière, un peu d’ani­misme.

    Cric Crac.

    Une peau de cha­grin à la gloire de la réten­tion colo­niale

    poings levés et vase en cire, loup garou !

    Image muti­que du caou­tchouc,

    fos­sile docu­men­taire. Et le reste du monde, entre chien et loup, le royaume de l’arti­fice.

    Gaëlle Choisne vit et travaille à Paris. Après un DNSEP à l’école Nationale supérieure des Beaux-Arts de Lyon en 2013, elle a présenté des installations sculpturales à de nombreuses occasions notamment dans une exposition personnelle à la Halle des Bouchers à Vienne invité par Marc Bembekoff et à Montréal dans la Galerie La Centrale. Elle a participé à plusieurs résidences en France et à L’étranger, OPTICA et Art3 Valence à Montréal, Astérides, la Villa Croce à Gênes, à la Cité internationale des Arts de Paris. Elle a également participé à la Biennale de la Havane 2015 et la Biennale de Lyon, Rendez-vous 2015 à l’IAC. Son passage dans des institutions remarquables telles que le Musée des Beaux Arts de Lyon, au MAMO de la Cité Radieuse de Le Corbusier ou le Musée Fabre de Montpellier ont rythmé son parcours. Elle intègrera la Rijksakademie en Janvier 2017.

    Trapier Duporté est un duo d’artiste formé en 2014. Leur pratique, plurielle, a la particularité d’utiliser des éléments organiques tel un médium, venant dialoguer avec les autres matériaux de leurs pièces. Spots de chantier, serre de jardin, câbles électriques visibles, ils assemblent divers éléments et objets pour en faire sculptures et installations dans une esthétique du bricolage. Leurs environnements sont immersifs et polysensuels. L’odeur y est une question centrale : ils explorent notamment les notions d’aura odorifère, debordure olfactive. Territoire autour de l’oeuvre, l’aura odorifère marque un espace d’appréhension. Sa bordure en est le seuil perceptif. Trapier Duporté interroge la notion du tragique dans le monde contemporain. leur travail se déploie entre goût et dégoût, entre envie et fatigue. Gravité, écoulement, clair obscur, leurs formes se situent à la frontière de l’espoir et du désespoir : dans la zone salvatrice du tragicomique.

    Partager

    Expositions et évènements