Evénements
15/03/2008, 17h-21h
Vernissage Capriccio cherche comtesse
02/04/2008, 20h
Clara Pacquet, doctorante à l’EHESS
Les caprices de Sarah Tritz
Conférence
Cette intervention entend questionner le travail de Sarah Tritz au regard de la tradition picturale du capriccio. Le fonctionnement du caprice, son mode d’apparition, les interrogations plastiques qu’il soulève (les rapports du dessin et de la peinture avec la sculpture et l’architecture, la combinaison d’éléments disparates, la redéfinition ludique et joyeuse des frontières entre fiction et réalité, privé et public, légèreté et gravité), et enfin, la manière dont il engage à la fois l’artiste à l’œuvre, et le spectateur face à l’œuvre dans une opération de vivification, offrent un point de départ intéressant pour aborder ses installations et les éléments récurrents qui les constituent. Il s’agira donc de trouver un moyen terme entre, tout d’abord, une description de Capriccio cherche comtesse, et une possible définition du capriccio pour tenter d’instaurer un dialogue – quoique anachronique – entre les deux.
9/04/2008, 20h
Dominique Gilliot, artiste
48°4" N, 2°23 "E
Performance
Une performance ambitieuse aux coordonnées géographiquement exactes. Rigueur et constance. Poésie prime. Immersion, pragmatisme et corrélations. Peut-être des tubes de salles de bain. De la pensée positive ou presque. Des schémas compliqués. Une présentation irréprochable. Barthes, Deleuze et Foucault. De la physicalité, quand même. Une nouvelle sonnerie pour ton téléphone portable. Quelques propositions de situations. Hémisphères gauche et droit du cerveau fonctionnant main dans la main (sic). Des accessoires essentiels. Une déambulation passionnante dans un espace à priori clos. Taux d’hygrométrie garanti constant. Un coq à l’âne débridé et mentalement itinérant. Des objets d’art contemporain contondants. Du désoeuvrement actif. De beaux habits. Du ciment passionnel. Des jeunes gens modernes. Un triptyque émotionnel livré monobloc. Sarah Tritz. Des moments décisifs comme la fois où, un matin, je m’étais coupé à l’index de façon bénigne, et je m’étais évanouie, et en m’évanouissant j’étais tombée la tête contre le radiateur de la salle de bain, chez mes parents, choc qui n’avait pas épargné mon crâne, pourtant protégé par une masse conséquente de cheveux, et qui avait résulté en une suture en trois points, réalisé à vif par le médecin familial, le Docteur Diers. Des digressions passionnantes et fort utiles. Un rubikscube. Une échelle. Des mantras improvisés. A bientôt. Dominique Gilliot.
23/04/08, 20h
Benjamin Seror, artiste
Plusieurs chansons d’amour, un meurtre et un poème élégiaque sur le métro
Une performance composée d’un ensemble de chansons d’amour, pour la plupart et
aussi de quelques autres parlant de faits-divers sordides, écrites comme une forme de commentaire possible des installations de Sarah Tritz, dans un aller-retour entre la réalité et les fictions que proposent ces installations. Il sera question d’amour, de solitude, de solitude face à l’amour, du sentiment d’héroïsme, de meurtre, de pulsions violentes, d’héroïsme face à la pulsion violente, du métro, de l’amour dans le métro, d’héroïsme face à l’amour dans le métro.
30/04/08, 20h
Anne Kawala, poète et critique d’art
(À B., C., D., E.,)(s)
Il s’agira d’une lecture-performance d’une vingtaine de minutes, d’un texte écrit pour l’occasion, dont le sujet sera celui du scénario sculptural autour des initiales des intervenants, A, B, C, D, E – S. De cette notion de scénario sculptural, Sarah Tritz et moi avons souvent discuté : il s’agit de la question de la présence, absente, au sein d’un moment, d’un individu, porté là par un objet transitionnel, une tierce rencontre, etc. Le scénario sculptural pose la question de l’espace et aussi celle du temps, soit celle de la sculpture et du temps de son appropriation, à travers l’écrit. Cette lecture s’accompagnera probablement de la projection de cartes d’invitation réalisées durant l’année écoulée à l’intention de ces mêmes A,B, C, D, E – S, questionnant l’articulation et la fragmentation d’un cinquple espace (celui de l’installation, celui de la place des spectateurs, celui de la projection, celui de l’adresse, et celui du lecteur-performer) et qui sera énoncé dans le texte lu.
Voir a.naked.lawn
07/05/08, 20h
Emilie Perotto, artiste
Conférence-performance
Dans le cadre de l’invitation de Sarah Tritz à intervenir lors de son exposition Capriccio cherche Comtesse à Bétonsalon, je me propose de faire une performance-conférence explicitant l’existence de mon travail de sculpture, en m’inspirant de la vidéo que je prépare actuellement : Les demonstrations. Dans cette vidéo, je démontre mathématiquement l’existence de mes sculptures. Pour la performance-conférence à Bétonsalon, il sera plutôt question d’un cours magistral, où les mathématiques, l’histoire et l’histoire de l’art se mêleront pour aboutir au pourquoi du comment aujourd’hui je fais le travail que je fais (moi, jeune femme née en 1980 en France, sculpteur), et ce en passant, entre autre, par le naufrage de la Méduse, l’existence de Carl Andre, Alice au Pays des Merveilles, la crise de la métallurgie des années 80, la rencontre entre Bashung et Gainsbourg, la mort de Kippenberger, la création de La Station, mon télescopage avec Sarah Tritz.
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