Frédéric Moser & Philippe Schwinger, Ce dont on sera dans l’avenir capable
- Vue de l’exposition de Frédéric Moser et Philippe Schwinger "Ce dont on sera dans l’avenir capable". Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, Paris, 2011. Image : Aurélien Mole. Tapis de danse Harlequin DUO™
Première exposition personnelle du duo d’artistes suisses dans une institution parisienne, Ce dont on sera dans l’avenir capable accompagne le développement du projet France, Détours initié par Moser et Schwinger en 2009. Les deux artistes « interrogent la France » par étapes, pour proposer une réflexion à partir de la question du vivre ensemble. L’exposition présente l’épisode 1 réalisé à Toulouse en 2009 et sert de base à la création d’un espace de formulation autour du tournage simultané de l’épisode 2 à Pierrefitte, une coproduction de la Fondation Kadist et la société de production L’âge d’or.
Une performance sera filmée en amont de l’exposition et plusieurs rendez-vous chorégraphiques seront donnés avec cinq danseurs performant différents scenarii possibles pour des objets, des personnes et des situations rencontrées à Pierrefitte. D’autres rendez-vous avec des acteurs impliqués dans la réalisation de la série France, Détours constitueront une tribune métaphorique imaginée par les artistes pour l’exposition.
Les films de Frédéric Moser et Philippe Schwinger interrogent le présent à partir de faits politiques et sociaux issus de l’histoire récente. Pour ce faire, ils remettent en scène les sources de la réalité contemporaine, pour les placer dans le lieu de discussion d’un conflit. Pour eux, la construction de la réalité est liée à la constitution d’un espace de prise de parole.
La jeunesse qu’ils présentent avec ses origines sociales diverses ne confirme pas tout à fait les clichés que les medias et les politiques essaient de créer. Moser et Schwinger suivent l’hypothèse de Jacques Rancière selon laquelle « le réel doit être fictionné pour être pensé. » Chaque situation permet le questionnement d’éléments fictifs associés à une réalité spécifique et à chaque fois, à l’aide de nouveaux médiateurs, cette réalité est approchée d’une manière nouvelle. Les deux artistes réalisent un travail d’enquête de terrain et sollicitent architectes, sociologues, journalistes ou historiens, afin de croiser les discours et méthodologies pour réaliser leurs films.
L’exposition Ce dont dans l’avenir on sera capable se déroulera simultanément au tournage de l’épisode 2 de la série France, détours. Les deux artistes ont alors imaginé leur exposition comme un outil pour penser la construction de l’épisode 2. Pour ce faire, ils ont souhaité s’aventurer dans le champ chorégraphique en initiant une collaboration avec cinq danseurs issus de la formation Essai du CNDC d’Angers. L’exposition déplie ce travail performatif en trois temporalités entremêlées interrogeant le potentiel du passé, du présent et de l’avenir contenu dans le titre Ce dont on sera dans l’avenir capable.
L’exposition imaginée par Moser et Schwinger met l’accent sur le travail chorégraphique comme un mode de traduction possible d’un processus de conception parmi d’autres. Le premier épisode de la série France, détours, un schéma élaboré par les artistes complèteront l’exposition, qui sera également accompagnée d’une publication rendant compte de la génèse de l’invitation faite à Moser et Schwinger.
Nous remercions chaleureusement : les artistes et participants de l’exposition, danseurs et performeurs, les partenaires de l’exposition, la Galerie Jocelyn Wolff, la fondation Kadist, la société de production L’âge d’or, l’AFPAD, Raïssa Kim, le collège Gustave Courbet, le Conseil Général de la Seine-Saint-Denis, la mairie de Pierrefitte-sur-Seine, et tout ceux qui de près ou de loin ont contribué à la réalisation de ce projet.
Télécharger le dossier de presse et/ou télécharger les photos de l’exposition
- Vue de l’exposition de Frédéric Moser et Philippe Schwinger "Ce dont on sera dans l’avenir capable". Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, Paris, 2011. Image : Aurélien Mole. Tapis de danse Harlequin DUO™
Cette exposition reçoit le soutient de :
Fondation suisse pour la culture Pro Helvetia
Depuis plus de 30 ans, la marque au logo représentant l’Arlequin de la Commedia dell’arte, vêtu de son costume à losanges bleu et rouge, est leader mondial en tapis de danse et planchers de danse, avec une présence et une expérience uniques dans le monde de la danse. Lorsqu’il lance la marque Harlequin en Angleterre en 1979, Bob Dagger, le PDG actuel du groupe, entend relever un défi : parvenir à surmonter les difficultés liées aux revêtements traditionnels en bois (dureté du sol, entretien difficile, sols non transportables, etc.).
Plus de 30 ans après sa création, le groupe Harlequin est toujours le leader mondial en sols pour la danse, le spectacle et l’événementiel et confirme de jour en jour son slogan « The world dances on Harlequin floors ». Implanté en Angleterre, à Hong-Kong, aux Etats-Unis et en Europe continentale, Harlequin propose aujourd’hui une gamme de 9 tapis de danse très résistants et de 2 planchers de danse amortissants.
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