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  • Bétonsalon - centre d'art et de recherche

    9 esplanade Pierre Vidal-Naquet

    75013 Paris
    +33.(0)1.45.84.17.56
    Adresse postale
    Bétonsalon - centre d'art et de recherche
    Université de Paris
    5 rue Thomas Mann
    Campus des Grands Moulins
    75205 Paris Cédex 13
  • Présentation & actualités
  • TP encadré par Vuth Lyno.
  • Séminaire : The Apsara Transdisciplinary Research Club
  • Workshop - Modélisation 3D DIY & création artistique
  • Publication Académie vivante 2
  • Séminaire : The Apsara Transdisciplinary Research Club

    Automne 2016, les mercredis soirs de 18h à 20h

    Le séminaire de l’Académie vivante, « The Apsara Transdisciplinary Research Club », souhaite offrir à des chercheurs, à de jeunes artistes ou à toute autre personne intéressée, la possibilité de découvrir d’autres méthodologies et approches de travail et de recherche. À travers l’histoire de la formation de la danse Apsara, l’enjeu est de proposer un séminaire transdisciplinaire – mêlant disciplines scientifiques, humanités, histoire de l’art et art contemporain – permettant d’opérer des croisements de perspectives et d’expérimenter des alternatives de création des savoirs.
    « The Apsara Transdisciplinary Research Club » propose une approche réflexive en encourageant chaque participant à questionner les modalités de son propre champ de recherche par le prisme de la danse Apsara et de son histoire.

    À propos de la danse Apsara
    La danse Apsara est la danse la plus célèbre du Cambodge. Son nom fait référence à la figure mythique de l’Apsara, une entité céleste et féminine issue de l’hindouisme. Souvent perçue comme une danse historique enracinée dans la culture cambodgienne, elle est en réalité une création moderne obtenue par la fusion de différentes danses issues de l’Asie du Sud-Est – notamment de la Thaïlande – et dont la gestuelle est empruntée aux bas-reliefs des temples angkoriens. La version actuelle de sa chorégraphie a été inventée en 1963 pour le film de Marcel Camus, L’Oiseau de Paradis où la Princesse Bophadevi danse l’Aspara. Trois ans plus tard, le Prince Norodnum Sihanouk réalise Apsara, film qui entérinera cette danse comme symbole national du Cambodge.
    Malgré tous les bouleversements politiques que connut le Cambodge, l’Apsara continue à être pratiquée aujourd’hui. Une de ses nombreuses variantes peut être notamment vue dans le club de drag-queens « Classic Night » de Phnom Penh.

    PROGRAMME



    ÉVÉNEMENTS PASSÉS

    Mercredi 21 septembre, 18h-20h

    Intervenant : Vera Mey, co-commissaire de l’exposition Anywhere But Here.

    Shui Tit Sing – photographie d’un bas-relief avec figures Apsara prise à Angkor en 1963. Droits réservés

    La première session de l’Apsara Transdisciplinary Research Club analysera les circulation de la figure de l’Apsara et la manière dont elle s’est largement répandue en Asie du Sud-Est notamment par le biais de la diaspora cambodgienne. Nous commencerons par nous pencher sur le Ten Men Group - actifs dans les années 1960 et 1970 - et sur la manière dont ils ont utilisé cette figure dans certaines de leurs oeuvres. Puis, nous nous intéresserons à la présence de la danse Apsara dans les films et publicités touristiques et sur les manières dont cette figure, devenue symbole nationaliste du Cambodge, circule aujourd’hui.

    Vera Mey (1987, Wellington, Nouvelle-Zélande) est commissaire d’exposition indépendante basée à Londres. Curatrice du programme des résidences au Centre d’art contemporain NTU CCA Singapour jusqu’en 2015, en 2016 elle est commissaire invitée à Sa Sa Bassac et est boursière de SOAS, Université de Londres. Avec le soutien de la Getty Foundation elle collabore au du programme Ambitious Alignments : New Histories of Southeast Asian Art, présenté au Mori Art Museum (Tokyo) en 2017.

    Session 1 du séminaire « The Apsara Transdisciplinary Research Club » avec Vera Mey – dans le cadre de l’exposition Anywhere But Here, Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, Paris, 2016.
    Session 1 du séminaire « The Apsara Transdisciplinary Research Club » avec Vera Mey – dans le cadre de l’exposition Anywhere But Here, Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, Paris, 2016.
    Session 1 du séminaire « The Apsara Transdisciplinary Research Club » avec Vera Mey – dans le cadre de l’exposition Anywhere But Here, Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, Paris, 2016.

    Mercredi 28 septembre, 18h-20h

    Intervenant : Suppya Nut sur l’histoire et la formation de la danse Apsara.

    Shu Tit Sing – photographie d’un bas-relief avec figures Apsara prise à Angkor en 1963. Droits réservés.

    Suppya Hélène Nut est spécialiste du Ballet Royal du Cambodge et travaille étroitement avec la princesse Norodom Buppha Devi, maîtresse de danse et chorégraphe pour la troupe du ballet royal. Elle a été directrice du Khmer Dance Project pour le compte de la bibliothèque publique de New York en réalisant 61 vidéos sur la danse au Cambodge (interviews d’artistes, captation de représentation de danses). Elle enseigne la littérature cambodgienne et les arts du spectacle d’Asie du Sud-Est à l’Institut national des langues et civilisations orientales tout en poursuivant ses recherches sur le ballet royal et le genre au Cambodge.

    Session 2 du séminaire « The Apsara Transdisciplinary Research Club » avec Suppya Hélène Nut – dans le cadre de l’exposition Anywhere But Here, Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, Paris, 2016.
    Session 2 du séminaire « The Apsara Transdisciplinary Research Club » avec Suppya Hélène Nut – dans le cadre de l’exposition Anywhere But Here, Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, Paris, 2016.
    Session 2 du séminaire « The Apsara Transdisciplinary Research Club » avec Suppya Hélène Nut – dans le cadre de l’exposition Anywhere But Here, Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, Paris, 2016.

    Mercredi 5 octobre, 18h-20h

    Intervenant : Jean-Pierre Couty, Maître de confé­rence à l’Université Paris-Diderot, Institut Cochin.

    Cellules cancéreuses – droits réservés.

    Jean-Pierre Couty est un immunologiste spécialisé dans l’étude du cancer du foie. Il s’intéresse à décrypter le dialogue qui s’établit entre les cellules cancéreuses du foie et les cellules du système immunitaire. Comme source d’inspiration, une partie de son travail scientifique qu’il prétend mener comme une pièce de théâtre de rue pourrait être comparé à certains aspects mystérieux de cette danse Apsara. Jean-Pierre Couty vous propose simplement d’explorer plus en détails les mouvements ou déformations des cellules (immunitaires, vasculaires et cancéreuses) lors du développement d’un cancer et de son évolution dans le temps.

    Session 3 du séminaire « The Apsara Transdisciplinary Research Club » avec Jean-Pierre Couty – dans le cadre de l’exposition Anywhere But Here, Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, Paris, 2016.
    Session 3 du séminaire « The Apsara Transdisciplinary Research Club » avec Jean-Pierre Couty – dans le cadre de l’exposition Anywhere But Here, Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, Paris, 2016.
    Session 3 du séminaire « The Apsara Transdisciplinary Research Club » avec Jean-Pierre Couty – dans le cadre de l’exposition Anywhere But Here, Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, Paris, 2016.

    Mercredi 12 octobre, 18h-20h

    Intervenant : Hélène Marquié, Maîtresse de conférence, HDR, Centre d’Etudes féminines, Paris VIII, sur les croisements entre genre et danse.

    Anonyme – Louis XIV en Apollon dans le Ballet de la nuit, 1653, détail. Droits réservés.

    Lors de cette intervention, Hélène Marquié présentera une partie de ses recherches qui se situent à l’intersection des études en danse et des études de genre. Elle abordera tout d’abord la façon dont la perspective du genre éclaire l’anthropologie de la danse ; ce qu’elle nous permet de comprendre de l’histoire du ballet en France, en soulevant des parallèles ou des divergence avec le ballet khmer ; et enfin les questions soulevées par les représentations du genre ou de ses stéréotypes.

    Hélène Marquié est Maîtresse de conférence HDR en études de genre à l’université de Paris 8, membre du LEGS, Laboratoire d’études de genre et de sexualité (UMR 8832). Elle est également agrégée de biologie et géologie.
    Danseuse et chorégraphe de danse contemporaine, ses recherches se situent au croisement des études en danse et des études de genre, portant sur les constructions et représentations du genre et sur l’histoire de la danse. Elle vient de publier un ouvrage
    Non, la danse n’est pas un truc de fille – Essai sur le genre en danse (Toulouse, Éditions de l’Attribut, 2016).
    Elle est membre des comités de direction et scientifique et du conseil d’orientation de l’Institut Émilie du Châtelet. Elle participe depuis de nombreuses années à l’atelier de recherche « La danse comme objet anthropologique », CNRS/Paris 1/EPHE/Université Blaise Pascal-Clermont-Ferrand 2 / Université de Nanterre Paris Ouest.

    Session 4 du séminaire « The Apsara Transdisciplinary Research Club » avec Hélène Marquié – dans le cadre de l’exposition Anywhere But Here, Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, Paris, 2016.
    Session 4 du séminaire « The Apsara Transdisciplinary Research Club » avec Hélène Marquié – dans le cadre de l’exposition Anywhere But Here, Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, Paris, 2016.

    Session 4 du séminaire « The Apsara Transdisciplinary Research Club » avec Hélène Marquié


    Mercredi 19 octobre, 18h-20h

    Séminaire : The Apsara Transdisciplinary Research Club, séance 5 avec le Ballet Classique Khmer (BCK) .

    Carte postale en provenance du Cambodge – représentant des danseuses Apsara. Droits réservés.

    Pour cette cinquième séance du séminaire “The Apsara Transdisciplinary Research Club” des danseurs de l’association du Ballet Classique Khmer (BCK) de Paris initieront les participants à la complexité et à la diversité gestuelle de la danse Apsara

    L’association "Le Ballet Classique Khmer" (BCK) de Paris a pour vocation de faire connaître, de préserver et de transmettre, aux jeunes générations, l’art millénaire de la danse classique cambodgienne. Fondée en 1976 par SAR la Princesse Vacheahra NORODOM et par des danseuses du Ballet Royal de Phnom Penh, elle fait connaître cet art classé au Patrimoine Mondial immatériel par l’UNESCO au travers de représentations données dans toute la France et à l’étranger. L’enseignement est assuré par des maîtresses de danse réputées lors de séances d’entraînement hebdomadaires. La troupe de ballet est composée de jeunes et de moins jeunes , d’homme et de femmes, cambodgiens, français d’origine cambodgienne et français. De nombreux enfants de cambodgiens réfugiés en France dans les années 1970 y trouvent une occasion de retrouver leur racines culturelles.

    Session 5 du séminaire « The Apsara Transdisciplinary Research Club » avec le Ballet Classique Khmer (BCK) – dans le cadre de l’exposition Anywhere But Here, Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, Paris, 2016.
    Session 5 du séminaire « The Apsara Transdisciplinary Research Club » avec le Ballet Classique Khmer (BCK) – dans le cadre de l’exposition Anywhere But Here, Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, Paris, 2016.
    Session 5 du séminaire « The Apsara Transdisciplinary Research Club » avec le Ballet Classique Khmer (BCK) – dans le cadre de l’exposition Anywhere But Here, Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, Paris, 2016.

    Mercredi 26 octobre, 18h-20h

    Intervenant : Michael Falser, historien de l’architecture à l’Université d’Heidelberg : « Ranimer le Ballet Royal Khmer : 1890-2015 »

    Bord du fossé des temples d’Angkor Vat dans la région de Siem Reap – © Les Archives de la Planète, autochrome 1918-1921.

    Si la notion d’héri­tage cultu­rel est cou­ram­ment abor­dée comme un concept moderne contesté – bai­gnant dans les sous-enten­dus natio­na­lis­tes, les sté­réo­ty­pes essen­tia­lis­tes cultu­rels et les lieux com­muns comme la gran­deur du passé et l’immua­ble pureté cultu­relle – elle s’est aussi vue récem­ment trans­for­mer en une proie dont l’indus­trie tou­ris­ti­que mon­dia­li­sée a pu aisé­ment pro­fi­ter. Et notam­ment, avec des consé­quen­ces désas­treu­ses, dans le cas de jeunes nations se rele­vant à peine de leur passé colo­nial et qui dis­po­sent d’un riche réper­toire cultu­rel, à la fois tan­gi­ble (des monu­ments cons­truits) et intan­gi­ble (per­for­man­ces) – d’autant plus si ces éléments sont étiquetés « Patrimoine Mondial de l’UNESCO » sans consi­dé­ra­tion pour des nar­ra­tions his­to­ri­ques paral­lè­les.
    Peu de sites his­to­ri­ques ico­ni­ques sont aussi révé­la­teurs de ces obser­va­tions que celui d’Angkor. Ce site rend en effet compte des tra­jec­toi­res trans­cultu­rel­les du patri­moine cam­bod­gien cons­trui­tes à tra­vers notam­ment les pro­ces­sus de réin­ven­tion de la France colo­niale, l’essen­tia­li­sa­tion post-colo­niale/natio­na­liste et la mar­chan­di­sa­tion du site par la mon­dia­li­sa­tion.
    Cette confé­rence s’inté­res­sera au Ballet Royal khmer vu comme per­for­mance cultu­relle et comme recons­ti­tu­tion his­to­ri­ques avec, en arrière plan, le temple d’Angkor Vat comme décor archi­tec­tu­ral.

    Michael Falser est un archi­tecte et his­to­rien de l’art autri­chien. Il est actuel­le­ment chargé de projet à la Chaire d’Histoire de l’art mon­dial au sein du Groupe d’Excellence « l’Asie et l’Europe dans un contexte mon­dial. Les dyna­mi­ques de trans­cultra­lité » à l’Université d’Heidebelberg. Ses recher­ches sur la for­ma­tion trans­cultu­relle du patri­moine d’Angkor, entre la période colo­niale fran­çaise, l’indé­pen­dance du Cambodge et la période actuelle sous l’égide du Patrimoine Mondial de l’UNESCO, lui ont permis de publier des ouvra­ges sur l’his­toire de l’art et de l’archi­tec­ture et sur la for­ma­tion d’héri­tage cultu­rel dans un contexte mon­dial. Sa mono­gra­phie Angkor Wat. From Jungle Find to Global Icon. A Transcultural History of Heritage, sera publiée chez DeGruyter en 2017.


    Samedi 5 novembre, 15h-17h

    Pour cette séance conclusive du séminaire « The Apsara Transdisciplinary Research Club », nous recevrons Julie Burbage, psychologue clinicienne, qui abordera le thème de la danse ou plutôt du corps en mouvement, comme support thérapeuthique. Des danseurs du Ballet Classique Khmer (BCK) se joindront à elle pour initier les participants à la diversité et complexité des gestes de la danse Apsara.

    "Love Duet" – tous droits réservés.

    D’un corps à l’autre. Le mouvement dansé, occasion de transformation.
    Dans cet exposé, nous travaillerons à partir de la mise en place d’un atelier dans un service de psychiatrie adulte avec des patients psychotiques. Il s’agira de réfléchir à la façon dont, pour certains patients, le mouvement dansé est l’occasion de faire émerger un autre rapport au corps ; tandis que pour d’autres, un travail autour de la sensation permet de dessiner les contours d’une forme corporelle, lorsque celle-ci est à peine ébauchée. L’approche psychanalytique du corps nous permettra d’éclairer les enjeux psychiques et sensoriels de ces transformations.

    Julie Burbage est psychologue clinicienne à la Maison de Santé d’Epinay et au Centre d’Hébergement et de Réinsertion Sociale de la Poterne des Peupliers.
    Titulaire du Certificat d’Etudes Chorégraphiques en danse jazz, elle propose régulièrement des ateliers thérapeutiques autour du mouvement dansé. Actuellement doctorante à l’Université Paris VII, sa recherche porte sur les incidences des atteintes somatiques sur le délire dans la psychose.

    L’asso­cia­tion Le Ballet Classique Khmer(BCK) de Paris a pour voca­tion de faire connaî­tre, de pré­ser­ver et de trans­met­tre, aux jeunes géné­ra­tions, l’art mil­lé­naire de la danse clas­si­que cam­bod­gienne. Fondée en 1976 par SAR la Princesse Vacheahra NORODOM et par des dan­seu­ses du Ballet Royal de Phnom Penh, elle fait connaî­tre cet art classé au Patrimoine Mondial imma­té­riel par l’UNESCO au tra­vers de repré­sen­ta­tions don­nées dans toute la France et à l’étranger. L’ensei­gne­ment est assuré par des maî­tres­ses de danse répu­tées lors de séan­ces d’entraî­ne­ment heb­do­ma­dai­res. La troupe de ballet est com­po­sée de jeunes et de moins jeunes , d’homme et de femmes, cam­bod­giens, fran­çais d’ori­gine cam­bod­gienne et fran­çais. De nom­breux enfants de cam­bod­giens réfu­giés en France dans les années 1970 y trou­vent une occa­sion de retrou­ver leur raci­nes cultu­rel­les.

    Session 7 du séminaire « The Apsara Transdisciplinary Research Club » avec Julie Burbage et le Ballet Classique Khmer (BCK) – dans le cadre de l’exposition Anywhere But Here, Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, Paris, 2016.
    Session 7 du séminaire « The Apsara Transdisciplinary Research Club » avec Julie Burbage et le Ballet Classique Khmer (BCK) – dans le cadre de l’exposition Anywhere But Here, Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, Paris, 2016.
    Session 7 du séminaire « The Apsara Transdisciplinary Research Club » avec Julie Burbage et le Ballet Classique Khmer (BCK) – dans le cadre de l’exposition Anywhere But Here, Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, Paris, 2016.

    L’Académie vivante reçoit le soutien de Fondation Daniel et Nina Carasso.

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