Biographies
Thelma Cappello
Xinyi Cheng (1989, Wuhan, Chine) vit et travaille à Paris. Elle a étudié la peinture au Maryland Institute College of Art (États-Unis) et a été en résidence à la Rijksakademie van beeldende kunsten (Pays-Bas). Elle a présenté son travail dans des expositions personnelles : Harnessing the Power of Wind, Antenna Space, Shanghai, 2018 ; The hands of a barber, they give in, Galerie Balice Hertling, Paris, 2017 ; Swimming Hole, Practice, New York, 2015 ; et des expositions collectives : Noise ! Frans Hals, Otherwise, Frans Hals Museum, Haarlem, 2018 ; Painting Now and Forever, Part III, Greene Naftali Gallery, Matthew Marks Gallery, New York, 2018 ; Scraggly Beard Grandpa, Capsule, Shanghai, 2017.
- Xinyi Cheng, Coiffeur, 2017, huile sur lin, 80 × 140 cm. Courtesy de l’artiste et galerie Balice-Hertling, Paris.
Nathanaëlle Herbelin (1989, Israël) est une artiste peintre vivant et travaillant à Paris. Elle crée des ponts entre l’intime et le politique à travers des peintures de son environnement et de son entourage. Herbelin est diplômée de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris (DNSAP, 2016) et a été invitée en 2015 à suivre la formation de la Cooper Union (New York, États-Unis). Son travail a été présenté, entre autres, à l’espace Bonnevalle, Noisy-le-Sec (exposition personnelle, 2018), à In Box (Bruxelles 2018), au musée des Beaux-arts de Rennes, où l’une de ses toiles a intégré la collection (2018), à la Collection Lambert (Avignon, 2017) et à la Fondation d’entreprise Ricard (Paris, 2017). Elle est actuellement représentée par la galerie Jousse Entreprise (Paris).
- Nathanaëlle Herbelin, Arad, 2018, 130 x 143 cm, huile sur toile. Courtesy de l’artiste.
Liverpool Black Women Filmmakers est un collectif de jeunes réalisatrices qui se sont réunies pour réaliser des films en octobre 2017. Le collectif est inspiré par l’histoire des mouvements anti-racistes, féministes et « womanistes » de Liverpool, tels le Womens’ IndependenT Cinema House (Witch), Black Witch et le Liverpool Black Media Group. Elles travaillent actuellement à la conception d’un second court-métrage. Ses membres sont Hannah, Muntaz et Yasmin.
Rehana Zaman (1982, Royaume-Uni) est une artiste qui vit et travaille à Londres. Elle travaille principalement avec l’image animée et la performance, examinant comment les dynamiques sociales sont produites et performées. Son travail aborde le lien entre expérience personnelle et vie sociale, là où l’intimité est en conflit avec la surveillance et le contrôle de l’État. Elle a reçu une bourse de recherche du British Council avec le Museo de Art Carrillo Gil, Mexico DF (Mexique, 2015) et une bourse internationale de Gasworks à Beyrouth (Liban, 2013). Ses expositions personnelles récentes et à venir incluent la biennale de Kochi-Muziris 2018 (Kerala, Inde) ; Biennale de Liverpool 2018 (Royaume-Uni) ; Serpentine Projects, Londres (Royaume-Uni, 2018) ; Berwick Film and Media Arts Festival (Royaume-Uni, 2018) ; CCA, Glasgow (Royaume-Uni, 2018) ; Material Art Fair IV, Mexico DF (Mexique, 2017). Ses oeuvres et films ont été montrés au Oberhausen Film Festival, festival de Winterthur (Suisse), l’ICA et Whitechapel, Londres. En 2017, Zaman a reçu le Prix Paul Hamlyn pour les Artistes.
- Liverpool Black Women Filmmakers & Rehana Zaman, How Does an Invisible Boy Disappear ?, 2018, vidéo. Courtesy de l’artiste.
Adrian Mabileau Ebrahimi Tajadod (1990, France) vit et travaille à Paris. Diplômé de l’ESBA d’Angers puis de l’École nationale supérieure d’arts de Paris-Cergy (2017), il passe une enfance solitaire en Vendée : il s’entoure de ses chiens, de rêveries, et d’Internet, un outil alors encore naissant en tant que bien massif de consommation. À partir des anecdotes et des objets qui traversent son quotidien, Adrian Mabileau Ebrahimi Tajadod crée des saynètes en faisant usage de matériaux domestiques (cartons peints, papier-mâché, céramiques) ; des matériaux aussi faciles à transformer que doués d’une forte portée symbolique. Ses installations se veulent drôles et sentimentales, reflétant ses exaltations et ses désirs. Il y évoque autant le quattrocento Italien, que la Grèce antique, la Perse, des jeux en ligne comme Age of Empires, et aussi, bien sûr, la vie homosexuelle contemporaine.
- Adrian Mabileau Ebrahimi Tajadod, Strip-Tears, 2017, sculpture, colonne rotative, carton, papier blanc laminé, céramique, peinture, acrylique, résine, tissu Dior™, 157 x 112 cm.
Georgia Lucas-Going (1988, Luton, Royaume-Uni) est actuellement artiste en résidence aux studios Alexander McQueen, Londres, ainsi qu’au Wysing Art Centre, Cambridge (Royaume-Uni) avec le collectif FORMERLY CALLED. Elle est diplômée de la Slade School of Arts, University College London (MFA en Beaux-arts). Elle a également été sélectionnée pour le programme Deptford X 2018 et est lauréate du Prix Berenice Goodwin pour la Performance. Lucas-Going sera résidente de la Rijksakademie à partir de 2019. Ses oeuvres ont été exposées au ICA et à la Tate Modern (Londres, Royaume-Uni).
- Georgia Lucas-Going, DAD, 2017, performance durationelle, sa dernière chaise. Courtesy de l’artiste.
Dala Nasser (1990) est une artiste vivant à Beyrouth (Liban). Sa pratique interroge les matériaux et processus de production, à travers des œuvres qui répondent à leurs composantes physiques et contextuelles, évoluant en autonomie. Elle est diplômée de la Slade School de l’University College London (BFA en Beaux-arts, 2016) avec une spécialisation en peinture. Elle a reçu la Boise Travel Scholarship et le Prix des Jeunes Talents du 32e Salon d’Automne du Musée Sursock (Beyrouth). Son travail a été présenté lors de la 13e Biennale de Sharjah, Acte II, sous le commissariat d’Hicham Khalidi, et lors de l’exposition de peinture abstraite Surface Work de la galerie londonienne Victoria Miro, rassemblant des artistes femmes de plusieurs générations.
- Dala Nasser, Sans titre (détail), 2018, sumac, menthe, charbon, latex liquide, habillage d’échafaudage, résine, 190 x 130 cm. Courtesy de l’artiste.
Kameelah Janan Rasheed (1985, East Palo Alto, CA, États-Unis) vit et travaille à Brooklyn, New York. Elle rend sa démarche d’apprentissage visible à travers un écosystème de projets itératifs, tels que des "collages pensés comme des architectures" (frieze, hiver 2018), poèmes, gestes et mots assemblés selon une logique poétique, essais, publications, archives numériques, cours, programmes scolaires, lectures-performances, du stand-up et d’autres formes restant à déterminer. Son travail a été présenté à, entre autres : la Biennale de Venise 2017, CAG (Vancouver, BC, Canada), Portland Institute of Contemporary Art (Oregon), ICA (Philadelphie, PA), New Museum, Brooklyn Museum,The Kitchen, Printed Matter, Jack Shainman Gallery, Studio Museum in Harlem, Bronx Museum, Queens Museum, Schomburg Center for Research in Black Culture, BAM (New York). Kameelah Janan Rasheed enseigne à la School of Visual Arts (New York) et élabore des programmes en sciences sociales pour les écoles publiques de New York. Elle est titulaire d’une licence en Politiques publiques et Études africaines (2006, Pomona College, CA) et d’un master en Enseignement en sciences sociales (2008, Stanford University, CA).
Hamid Shams (1990, Téhéran, Iran) vit et travaille à Paris, où il est en dernière année de diplôme à l’École nationale supérieure des arts décoratifs (ENSAD, 2019), après avoir obtenu une licence en Arts plastiques à l’université Paris 8 de Saint-Denis (2017). Shams fait usage de techniques photographiques et d’installations sculpturales pour créer des environnements où se mêlent rapports de domination et de soumission. En Iran, il a d’abord développé sa pratique de la photographie et du cinéma en même temps que ses études d’ingénierie. Shams a participé à l’édition 2018 d’Artagon (Pantin, France). Son travail a été exposé à Cinema Galeries (Bruxelles, Belgique), Synesthésie (Saint-Denis, France), la Médiathèque André Malraux (Strasbourg, France), Silk Road Gallery (Téhéran, Iran) et à LP Art Space (Chongqing, Chine).
- Hamid Shams, Comfort Zone, 2018, cuir, fausse fourrure, chaine en métal, impression directe sur aluminium brossé, impression jet d’encre sur papier photographique, dimensions variables. Vue d’installation, Artagon (Pantin, France), 2018. Courtesy de l’artiste.
Patrick Staff est un.e artiste vivant à Londres (Royaume-Uni) et à Los Angeles (États-Unis). Staff énonce les nombreuses manières par lesquelles le corps queer est incarné, compris et contrôlé, à travers l’installation vidéo, la performance et les nouveaux médias. L’artiste est diplômé.e de Goldsmiths, University of London (BA en Beaux-arts et études critiques contemporaines, 2009). Ses œuvres ont été présentées au Museum of Contemporary Art, Los Angeles (2017) ; New Museum, New York (2017) ; Art Space, Sydney (2016) ; Spike Island, Bristol (2016) et à la Chisenhale Gallery, Londres (2015). Staff a reçu le prix Paul Hamlyn pour les Arts Visuels en 2015.
- Patrick Staff, extraits de depollute, 2018, vidéo, 16mm. Courtesy de l’artiste.
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