Événements
ÉVÉNEMENTS PASSÉS
Vendredi 17 mars, 11h-19h
La Queer Week s’invite à Bétonsalon – Centre d’art et de recherche
La Queer Week est un festival annuel qui propose chaque année à Paris une semaine de conférences, ateliers, débats, projections, expositions et rencontres autour des genres et des sexualités. Elle s’est construite au fil des années comme une plateforme importante et nécessaire, portant les voix d’intervenant.e.s d’horizons divers. À chaque édition, universitaires, activistes et artistes sont invité.e.s à transmettre leurs recherches, savoirs, expériences et productions.
11h-13h / Queer, Médias,Séries
Intervention de Nadia Ahmane, qui analysera le queer dans les séries TV lors d’une Pop conférence d’une heure, puis, après une reprise de Nelly Quemener, table ronde sur le thème du queer et des médias. Nelly Quemener, chercheuse en sociologie des médias de masse, proposera une analyse du queer dans les médias et dans la culture populaire.
14h-15h30 / Le post-porn : pour des sexualités positives
Avec Florian Vörös, bruce et Sarah de Vicomte. Organisé en partenariat avec Garçes, dans le cadre du Cycle sur la sexualité.
16h-17h / Traduire en cuir
Conférence de Christopher Larkosh (UMass Dartmouth)
17h30 – 19h / Mondialisation, Néolibéralisme et Précarité
Dans le cadre de réflexions sur la mondialisation, le néolibéralisme et la précarité, Jules Falquet présentera son dernier livre Pax neoliberalia, Sam Bourcier son prochain livre Le Triangle et la Licorne tandis que Barbara de Vivo et Roger Fiorilli évoqueront les stratégies de lutte mises en places par les mouvements transféministes italiens contre la précarité.
- La Queer Week à Bétonsalon - Centre d’art et de recherche – vendredi 17 mars 2017.
- La Queer Week à Bétonsalon - Centre d’art et de recherche – vendredi 17 mars 2017.
- La Queer Week à Bétonsalon - Centre d’art et de recherche – vendredi 17 mars 2017.
- La Queer Week à Bétonsalon - Centre d’art et de recherche – vendredi 17 mars 2017.
- La Queer Week à Bétonsalon - Centre d’art et de recherche – vendredi 17 mars 2017.
- La Queer Week à Bétonsalon - Centre d’art et de recherche – vendredi 17 mars 2017.
Samedi 25 mars, 15h-16h
Retransmission en direct de la rencontre entre Donna Haraway, Rosi Braidotti & Fabrizio Terranova organisée par le Stedelijk Museum, Amsterdam, en partenariat avec l’université d’Utrecht.
En anglais.
- Retransmission d’une conversation entre Donna Haraway et Rosi Braidotti organisé par le Stedelijk Museum – Amsterdam, à Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, samedi 25 mars 2017.
- Retransmission d’une conversation entre Donna Haraway et Rosi Braidotti organisé par le Stedelijk Museum – Amsterdam, à Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, samedi 25 mars 2017.
Vendredi 31 Mars 2017, à partir de 17h
Ukraine : L’Art contemporain et l’art féministe en réponse aux défis sociaux
Bétonsalon – Centre d’art et de recherche accueille Lesia Kulchynska et Oksana Briukhovetska du Centre de culture visuel et de recherche (Visual Culture Research Center) de Kiev pour une présentation en anglais.
Révolutions, guerre : les 10 dernières années ont été une période de grandes transformations sociales en Ukraine. La politique est de retour sur scène avec, d’un côté, le renforcement du discours d’extrême droite et d’autre part le développement du féminisme, du mouvement LGBT et de la société civile.
Depuis la première révolution en 2004, l’art contemporain en Ukraine est devenu socialement et politiquement engagé.
Après la révolution de Maidan (2013), et maintenant avec la guerre, l’art réagit activement aux expériences sociales traumatiques. Les questions des femmes et des droits des migrants, en particulier, sont exacerbées.
Lesia Kulchynska parlera des stratégies artistiques émergeant en réponse à la difficile réalité sociale et présentera sa recherche sur la manière dont la violence et la censure interviennent dans la sphère culturelle.
Oksana Briukhovetska parlera de la manière dont le féminisme et les questions de genre sont traitées dans le domaine de l’art et dans la société. Elle apportera une perspective comparative sur la situation ukrainienne actuelle avec d’autres pays post-soviétiques et d’Europe de l’Est
Le Visual Research and Culture Centre de Kiev, Ukraine, un des premiers et seuls centres culturels et artistiques indépendants contemporains de Kiev, organisateur de la Biennale de Kiev en 2015 et 2017. Il a organisé plusieurs expositions ouvertement féministes depuis son ouverture en 2008.
Cet atelier est organisé en partenariat avec le Visual Research and Culture Centre et Alternatives Européennes, association transnationale qui milite pour ‘l’égalité, la démocratie et la culture en Europe’, dont l’objectif est de rassembler les citoyens, artistes, curateurs, intellectuels au delà des frontières européennes pour créer une Europe démocratique et ouverte. L’association organise des événements artistiques, culturels et politiques dont le festival biannuel TRANSEUROPA dans l’Union Européenne et au delà.
- Ukraine : L’Art contemporain et l’art féministe en réponse aux défis sociaux – à Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, vendredi 31 mars 2017.
- Rudolph Ackermann – Temple of the Muses, Finsbury Square, 1809, estampe.
Samedi 29 avril 2017 – 14h30-17h30
Atelier : Tentative d’épuisement d’une impossible théorie*, par Colophon
*Théorie de la lecture du livre d’artiste
Inscription et informations complémentaires : info@betonsalon.net.
Objet : Atelier Colophon
« La manière dont ils sont censés être vus, évidemment, c’est quand quelqu’un tend à quelqu’un d’autre un livre, à un moment et à un endroit où on ne s’y attendrait pas. »
Ed Ruscha
Face aux incertitudes politiques actuelles, précisément entre deux tours, un atelier est organisé dans l’espace d’exposition de Bétonsalon, prenant appui sur le mobilier spécialement pensé pour l’exposition d’Emmanuelle Lainé. A partir d’une sélection de livres issus de la librairie Colophon et de la bibliothèque Shared Letters hébergée à Bétonsalon et conçue par Katinka Bock, l’atelier Tentative d’épuisement d’une impossible théorie* propose une théorisation (du moins sa tentative) par l’action de la lecture ou de l’usage individuel des livres d’artistes. Une manière de révéler à l’échelle individuelle un large champ des possibles.
L’atelier est pensé comme un espace public oppositionnel (Oskar Negt, L’espace public oppositionnel, Payot, 2007) durant lequel les acteurs sont invités à réfléchir aux modes d’appropriation intellectuels et matériels des livres mis en commun pour l’occasion. Dans un souci d’éco-système propre à l’atelier, et dans un souci d’économie de moyens, les acteurs/participants sont invités à apporter tout matériel d’enregistrement et de publication permettant de proposer des manières de manipuler un livre : imprimante, papier, appareil photo, enregistreur vocal, ordinateur, …
A propos de Colophon :
Colophon est une librairie semi-itinérante dédiée à l’auto-édition et l’édition indépendante en arts visuels portée par Frédéric Blancart. A l’instar de la définition du terme dans le vocabulaire éditorial, Colophon propose un point de vue panoramique, en constant développement, sur la pratique éditoriale dans le domaine des arts visuels. Depuis son ouverture en novembre 2016, Colophon organise des rencontres publiques à Mains d’Œuvres (Saint-Ouen) au cours desquelles artistes, éditeurs et curateurs sont invités à discuter et débattre des enjeux esthétiques et économiques dans le domaine de la micro-édition.
- Atelier : Tentative d’épuisement d’une impossible théorie* – par Colophon, à Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, Paris, 2017.
Samedi 6 mai de 15h à 18h
Courage ! Hegel et la politique aujourd’hui
Rencontre avec Frank Ruda
Discussion en anglais
À la veille d’une échéance démocratique majeure, Bétonsalon – Centre d’art et de recherche propose de construire un espace alternatif de débat et d’échange. Nous sommes heureux d’inviter Frank Ruda, philosophe, l’un des penseurs politiques contemporains les plus incisifs, s’attaquant aux notions de courage, de fatalisme et de liberté.
Il vaut mieux y réfléchir à deux fois avant de demander à un philosophe « Que faire ? », particulièrement quand il est question de politique. Les philosophes ont été, de manière notoire et justifiée, réprimandés par Marx qui leur reprochait de s’être perdus dans un mécanisme d’interprétation qui ne change jamais rien à l’état des choses, à l’exception des interprétations qui les précèdent.
Cependant, si l’on fouille l’histoire de la philosophie, il est plus compliqué qu’il n’y parait de trouver ces philosophes-qui-ne-font-qu’interpréter. La plupart d’entre eux étaient engagés d’une manière ou d’une autre dans un mouvement politique, défenseurs d’un système politique ou partisans de leur propre programme, parfois utopique.
Avec cependant une exception (et peut-être plus) : le philosophe qui affirmait que le devoir de la philosophie n’était autre que de penser sa propre discipline (et de « l’appréhender par la pensée »), et ce philosophe, c’est Hegel. Mais en dépit de sa position quant au rôle de la philosophie, il fut attaqué par certains de ses héritiers pour n’avoir été que l’apologiste de l’Etat prussien. Par d’autres dont Lénine, il fut tenu responsable des tentatives avortées d’émancipation collective et de révolution.
Cette conférence adressera les questions suivantes : Reste-t-il des choses à apprendre et à retenir d’Hegel ? Que peut-il nous dire de la situation (politique) actuelle ?
Frank Ruda est professeur de philosophie sociale à la Goethe-University de Frankfurt am Main, en Allemagne, et co-éditeur du journal “Crisis and Critique”.
Parmi ses publications récentes, on compte The Dash – The Other Side of Absolute Knowing (avec Rebecca Comay, MIT Press, 2017) ; Reading Marx (avec Agon Hamza et Slavoj Zizek (Polity Press, 2017) ; et Abolishing Freedom : A Plea for A Contemporary Use of Fatalism (Nebraska UP, 2016). Il discutera avec Oliver Feltham ; professeur de philosophie à l’American University of Paris.
- Rencontre entre Frank Ruda et Oliver Feltham – à Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, Paris, 2017.
- La Théorie du crocodile – image : Gil Lefauconnier.
Mercredi 10 mai de 16h30 à 18h30 – 5/10 ans (accompagnés des parents)
Atelier danse avec Les Ouvreurs de Possibles
En partenariat avec le Théâtre Dunois
Dans le cadre du festival du PIC (Par Ici la Culture)
Le crocodile (autrement dit notre cerveau reptilien) est cette partie de nous qui protège et défend nos besoins. Cet atelier, en lien avec le spectacle la Théorie du Crocodile, propose une exploration des frottements intérieurs à partir des qualités de mouvement liées aux émotions, et de l’animalité à travers les attitudes du crocodile.
Atelier gratuit - Réservation auprès du théâtre au 01 45 84 72 00 ou lealombardo@theatredunois.org
- Atelier danse avec Les Ouvreurs de Possibles en partenariat avec le théâtre Dunois – à Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, mai 2017.
- Atelier danse avec Les Ouvreurs de Possibles en partenariat avec le théâtre Dunois – à Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, mai 2017.
Vernissage le mercredi 17 mai, de 18h à 21h.
Exposition du mercredi 17 au samedi 20 mai 2017.
Le tout est toujours plus petit que ses parties
Nous sommes tous dépassés par les événements.
Commissariat : Olivier Bémer et Elsa Michaud
Pour la deuxième année consécutive, les étudiants de l’atelier de Claude Closky (Beaux-Arts de Paris) accrocheront leurs œuvres à Bétonsalon – Centre d’art et de recherche pour une exposition éphémère.
Emmanuelle Lainé a donné carte blanche aux artistes, leur permettant ainsi d’investir l’espace en répondant à son installation Incremental Self : les corps transparents.
Avec : Chadine Amghar, Olivier Bémer, Clément Bleu—Pays, Kim Bradford, Inès Dobelle, Margot Douay, Jonás Fadrique, Elias Gama Paez, Manon Gignoux, Nastassia Kotava, Cham Lavant, Elsa Michaud, Martin Poulain, Sacha Rey, Matthew Young Chan Junn, Yann Yue Yuan
Sur l’invitation de Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, trois groupes de chercheurs et artistes ont proposé une série de tables rondes dédiées aux identités fragmentées, multiples et fragiles qui sont les nôtres. Chaque rencontre prend place au sein de l’exposition d’Emmanuelle Lainé Incremental Self : les corps transparents.
Samedi 3 juin, 15h-18h
Wetransfer : savoirs situés et diasporiques.
Partant du concept de carnivalisation des identités, les artistes Jean-François Boclé, Tarek Lakhrissi, Nathalie Muchamad et Mükerrem Tuncay échangeront à partir de leur production vidéo autour des notions de désidentification, de créolisation et du carnaval comme politique des corps.
Tarek Lakhrissi interviendra à propos de films et de textes, sur la question du langage et de la poésie comme utopies pour se retrouver à soi-même
Mükerrem Tuncay présentera la vidéo Great Depression, métaphore de son statut « d’étrangère ».
Nathalie Muchamad abordera le syncrétisme de la situation indonésienne, se demandant s’il peut être un espace de réflexion au même titre que le processus de créolisation à l’œuvre dans l’espace des Caraïbes françaises.
Jean-François Boclé projettera dialogo 1, AS.SAU.PA.MAR. Akiyo y Voukoum, réalisé en duo avec l’artiste Minia Biabiany (unity IS SUBMARINE) en février 2017 en Guadeloupe, pendant la période du Carnaval.
Cette table ronde sera ponctuée par deux courtes interventions en vidéoconférence :
Claire Tancons, commissaire d’exposition basée à la Nouvelle-Orléans (Louisiane, Etats-Unis), commentera sa pratique curatoriale.
Le Mémorial ACTe, Centre caribéen d’expressions et de mémoire de la traite et de l’esclavage à Pointe-à-Pitre, parlera de son action et évoquera la place du carnaval au sein de la société caribéo-française qu’est la Guadeloupe.
Jean-François Boclé est né en 1971 en Martinique, basé à Paris. Il a suivi une formation aux Beaux-Arts de Bourges et aux Beaux-Arts de Paris. Boclé développe une pratique qui interroge la bipolarité du monde globalisé postcolonial, oscillant entre violence, toxicité, racialisation ou genrification et la possibilité d’un Nous. Il a exposé récemment au CCK (Buenos Aires), à la ILHAM Gallery (Kuala Lumpur), à Para Site (Hong Kong), à la Saatchi Gallery (Londres), au Queens Museum (New York). Il a participé à 11 biennales internationales.
Tarek Lakhrissi, basé à Paris. Diplômé en études théâtrales et en histoire de l’art à la Sorbonne Nouvelle - Paris III, il a effectué un échange à l’Université de Montréal (2014-2015). Son mémoire tentait de faire un lien entre désidentification (Muñoz) et performance à travers le travail d’Adrian Piper et Darkmatter. Il a réalisé en 2016 le documentaire diaspora/situations (Prix Spécial du Jury - Documentaire, Festival Transposition). Ses principaux intérêts portent sur la culture populaire, le langage, la notion de désir et l’identité. Il travaille en tant que libraire dans le centre de Paris.
MüKerrem Tuncay (née. 1987, Turquie) Vit et travaille à Lyon. Archiver du temps. Ses recherches sont liées à la transformation qui s’opère entre le passé, le présent et le futur. Diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Lyon. Ses expositions collectives récentes sont Potnia Theron, Altana Galerie, Dresden (2016) ; Casting du cercle, Galerist, Istanbul (2016) ; Clics et briques I, Galerie Christophe Gaillard, Paris (2016) ; Après avoir tout oublié, Friche Belle de Mai, Marseille (2015). Elle a reçu le prix de la ville de Grenoble (2013) et de la Fondation Anna Lindh (2009).
Nathalie Muchamad (née en Nouvelle-Caledonie)
Son questionnement est celui de la fiction comme lieu possible d’une fabrique de mémoire. Fabriquer, injecter du souvenir. Expositions :Villa Vassillieff , Demain est une île, Paris. 2016. Institut Français, Des Mondes Parallèles. Curator Georges Rey & Néon Centre d’art. Tunisie. 2016. Le Magasin CNAC Grenoble, 2014. Expo solo :
2016, La Halle de Pont-en-Royans, centre d’art. A venir : Biennale de Lyon 2017 et Espace-Projet Résidence, Montréal, Canada , 2017.
Claire Tancons (née en Guadeloupe, vit et travaille à la Nouvelle-Orléans et in situ) conçoit le commissariat d’exposition comme un domaine créatif élargi et d’expériences au travers de l’esthétique politique de la marche, de la manifestation, de la mascarade et de la parade.
- Wetransfer : savoirs situés et diasporiques – samedi 3 juin 2017 à Bétonsalon – Centre d’art et de recherche.
- Wetransfer : savoirs situés et diasporiques – samedi 3 juin 2017 à Bétonsalon – Centre d’art et de recherche.
Mardi 6 juin 2017, 17h - 20h
Scenopoïetes
Atelier de création Maison centrale de Poissy/Université Paris Diderot-Paris 7
Sous la direction de Julie Ramage
Projection des travaux réalisés dans le cadre de l’atelier et lancement de la publication
Dans le cadre de l’Académie vivante, les étudiants détenus de la maison centrale de Poissy ont été invités à collaborer, à distance, avec l’atelier d’écriture de la licence de Lettres autour de la thématique sol/territoire.
Quelle différence entre le sol – sa composition organique, son histoire biologique et géologique, ses particularités botaniques – et le territoire, lequel implique les notions de frontière et de récit collectif ? Comment penser le « territoire » de la prison, espace entre parenthèses du point de vue civique, juridique, économique ? Quels éléments de réponse peut apporter une analyse scientifique de la terre qui le compose, mais aussi une réflexion sur les modes de territorialisation empruntés par les personnes détenues – tenue de parcelles cultivables dans l’enceinte de la prison ?
Comment les parcours et les compétences de chacun des participants peuvent-ils enrichir ce dialogue ?
Ce projet a été organisé dans le cadre des Ateliers Lettres de l’UFR Lettres, Arts, Cinéma et de la Section des Etudiants Empêchés de l’université Paris Diderot-Paris 7. Il a été produit grâce au soutien du Centre d’Études et de Recherches Interdisciplinaires en Lettres Arts Cinéma (CERILAC) de l’université Paris Diderot-Paris 7, du service d’accompagnement aux pédagogies innovantes et à l’enseignement numérique de Sorbonne Paris Cité (SAPIENS-USPC), du Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation des Yvelines, et de la DRAC Ile-de-France.
- Lancement de la publication "Scenopoïetes" – le mardi 7 juin 2017 à Bétonsalon - Centre d’art et de recherche.
Mercredi 7 juin, à partir de 19h
Performances & Récital dans le cadre du festival Nio Far.
Lecture-performance « Sucre amer », par Françoise Vergès et Sylvie Robic
À travers le sucre comme élément quotidien de la vie, Françoise Vergès et Sylvie Robic retracent ses liens avec l’esclavage, la littérature européenne, le capitalisme, la consommation, la sexualité et la publicité.
Suivie d’une performance de Jephthé Carmil & d’un récital par Claude Saturne.
Retrouvez la programmation complète du festival Nio Far ici.
- Performance de Jephté Carmil – le mercredi 7 juin 2017 à Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, dans le cadre du festival Nio Far.
- Lecture-performance de Françoise Vergès et Sylvie Robic – Sucre Amer, le mercredi 7 juin 2017 à Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, dans le cadre du festival Nio Far.
- Iris Le Mée – Panthéon, 2017.
Mercredi 14 juin, 11h-19h
Au sortir de l’atelier
Présentation des travaux d’arts plastiques de 2e année de l’ENSA Paris-Val de Seine.
Enseignant : Guillaume Meigneux
Durant un semestre, les étudiants ont dû investir différents espaces publics afin de créer une perturbation, un glissement de sens, un accident qui viendrait révéler le lieu sous un jour nouveau.
Ce pouvait être une performance, une installation, une dérive, peu importait la forme tant qu’elle découlait d’une lecture sensible du lieu.
Ce que nous découvrons ici sont les traces laissées par ces différentes interventions, leurs sédimentations formelles et/ou visuelles qui mises bout à bout dans l’espace d’exposition créent un nouveau récit, une nouvelle fiction à partir de laquelle de nouvelles situations peuvent émerger.
Avec les travaux de : César Alterio, Héloïse Bocher, Charles Elias Boudlal, Sophie Branchereau, Camille Chaboud, Melis Sila Cicek, Arthur Clément, Valerio Costa, Morgane Cozic, Constance d’Espinose de Lacaillerie, Thomas de Chavigny, Pauline de la Morinerie, Marcela Agda de Vincenzo Brandolin, Alexandre Gendry, Raphaël Guerrier, Coline Hennequin, Audrey Kac, Sarah Khodri, Iris Le Mée, Elisa Leymarie, Alexandra Mallah, Raphaëlle Mola, Antoine Monjou, Romane Pauchet, Martin Perraudeau.
- "Au sortir de l’atelier" – présentation des travaux d’arts plastiques de 2e année de l’ENSA Paris-Val de Seine, le mercredi 14 juin 2017 à Bétonsalon - Centre d’art et de recherche.
- "Au sortir de l’atelier" – présentation des travaux d’arts plastiques de 2e année de l’ENSA Paris-Val de Seine, le mercredi 14 juin 2017 à Bétonsalon - Centre d’art et de recherche.
- "Au sortir de l’atelier" – présentation des travaux d’arts plastiques de 2e année de l’ENSA Paris-Val de Seine, le mercredi 14 juin 2017 à Bétonsalon - Centre d’art et de recherche.
Samedi 17 juin, 16-18h
Téhéran : identités / urbanités
Une proposition de Pooya Abbasian et Clémentine Proby
Sur l’invitation de Bétonsalon - Centre d’art et de recherche, trois groupes de chercheurs et artistes ont proposé une série de tables rondes prenant place au sein de l’exposition d’Emmanuelle Lainé Incremental Self : les corps transparents.
À Téhéran, l’espace marque les corps et divise les identités. La transition de l’espace domestique à l’espace urbain, public, produit d’abord un effet physique. L’interaction sociale en est aussi affectée. Une suspicion s’installe, inhérente à une dichotomie extrême entre vie publique et vie privée. Pourtant, les citoyens dont les droits sont réprimés – femmes, laïcs, minorités sexuelles, religieuses et ethniques – imaginent des stratégies pour composer avec un espace urbain contraignant et souvent peu tolérant de leur identité. Les habitants marquent ainsi durablement la ville de leurs pratiques, de leurs déplacements et de leurs interactions. L’environnement construit/revêt un sens nouveau sous l’influence des individus qui s’y déplacent, s’y attardent, s’y rencontrent.
Quelles sont les stratégies mises en place, et quels sont les lieux de leur déploiement ? Peut-on identifier des lieux transitionnels de ces identités plurielles ? Comment ces dernières marquent-elles l’espace urbain ? Comment ce dédoublement identitaire est-il exacerbé parmi les communautés minoritaires de Téhéran ?
À travers un corpus iconographique (films, vidéos, photographies), en s’adossant sur leurs récits personnels et leurs domaines de spécialité, les intervenants discuteront de cette dichotomie entre vie privée et vie publique, des lieux qui cristallisent son existence à Téhéran et les représentations des identités à l’œuvres dans l’espace public.
Avec : Pooya Abbasian (artiste et collaborateur de Jafar Panahi), Bahar Azadi (doctorante en philosophie, université Paris Descartes), Kamelia Banisadr (artiste plasticienne) et Chahla Chafiq (écrivaine et sociologue).
Rencontre proposée et animée par Clémentine Proby.
Écrivaine et sociologue d’origine iranienne, Chahla Chafiq est née et a grandi en Iran. Après avoir participé activement à la révolution iranienne, son opposition au pouvoir islamiste l’a contrainte à l’exil. Elle vit depuis 1982 en France où elle a fini ses études en sociologie. Sa thèse de doctorat sur l’islam politique et le genre a reçu le Prix Le Monde de la recherche universitaire.
Chahla Chafiq écrit en français et en persan. Elle soutient activement les mouvements pour les droits humains et la liberté des femmes. Elle est cofondatrice du Réseau international de solidarité avec les féministes en Iran (2007).
Kamelia Banisadr est une plasticienne iranienne née en 1989 à Téhéran, diplômée avec les félicitations de l’École Nationale Supérieure d’Arts de Paris-Cergy en 2017. Après avoir travaillé pendant quelques mois dans la galerie AZAD Art à Téhéran et auprès d’un maître miroitier, elle développe un travail de recherche sur la forme et l’espace en relation avec la société iranienne contemporaine, en s’inspirant et en métamorphosant ses traditions. Elle cherche des solutions artistiques pour rassembler les individus d’une société fragmentée.
Bahar Azadi est doctorante en philosophie à la Sorbonne-Paris Descartes, après des études de sociologie à l’université Allameh Tabatabaei à Téhéran et d’urbanisme à l’INSA Strasbourg. Sa thèse s’intitule : La fabrique du corps sexué. La transsexualité après la Révolution islamique en Iran. Elle a publié des articles dans plusieurs revues, dont le dernier est à paraître dans Implications philosophiques.
Pooya Abbasian est né en Iran en 1983. Artiste et réalisateur, il vit et travaille à Paris.
Ayant débuté sa carrière avec les arts plastiques, son travail a été exposé dans quelques galeries et festival, à Téhéran et à l’étranger. Ses œuvres portent un regard ironique sur l’« exotisation de soi » tel qu’utilisé parmi les artistes du Moyen-Orient.
Il a désormais recours à des médias et pratiques variés. En tant que réalisateur et assistant réalisateur, il collabora étroitement avec Jafar Panahi (Taxi Téhéran…), réalisa des films pour plusieurs musées ou groupes de musique comme Birdpen et Abby (Universal Music). Il a récemment publié deux ouvrages de jeunesse en tant qu’auteur et illustrateur : Un arbre pour ami (Gallimard, 2016) et Mes amis monstres (Actes Sud, 2017). Pooya Abbasian travaille actuellement sur des projets photographiques et de dessins personnels.
- "Téhéran : identités / urbanités" – le samedi 17 juin 2017 à Bétonsalon - Centre d’art et de recherche.
- "Téhéran : identités / urbanités" – le samedi 17 juin 2017 à Bétonsalon - Centre d’art et de recherche. Avec (de gauche à droite) : Pooya Abbasian, Kamelia Banisadr, Bahar Azadi et Chahla Chafiq.
Mercredi 21 juin, 19h
Fête de la musique ; Ensemble vocal « À Tire-d’Elles ».
Chants Renaissance et chants baroques, anglais, français, italiens, berceuse russe, canon de Mozart, extrait du Magnificat de Bach, mélodie de Poulenc…
Le plaisir de l’apprentissage rejoint celui de mettre au point, dans un répertoire varié, des chants à plusieurs voix et toujours chantés a cappella.
« Quoi de plus démuni, vulnérable et difficilement maîtrisable qu’une voix a capella, faisant intensément écho « à nos existences fragiles et précaires », mais aussi « multiples, collectives et incontrôlables » ? Prenant son origine aux tréfonds des corps, semblant s’en échapper en souffle dématérialisé comme l’expression de l’unité et la multiplicité de chacun, la voix semble créer son propre espace transitionnel et, de prime abord, se passer d’objet ancillaire de prolongement ou d’incrémentation de l’humain. » (Valérie Mezger, DR CNRS, Université Paris Diderot, UMR7216 Épigénétique et Destin cellulaire)
- Fête de la Musique – Ensemble vocal « À Tire-d’Elles » le mercredi 21 juin 2017 à Bétonsalon - Centre d’art et de recherche.
Jeudi 22 juin, 17h – 19h
Pièces de théâtre Les Royaumes d’Automne interprétée par la compagnie La Fabryk.
Mise en scène : Thilina Pietro Femino
- "Les Royaumes d’Automne" – interprétée par La Fabryk le jeudi 22 juin 2017 à Bétonsalon - Centre d’art et de recherche.
- "Les Royaumes d’Automne" – interprétée par La Fabryk le jeudi 22 juin 2017 à Bétonsalon - Centre d’art et de recherche.
Vendredi 23 juin 2017, 11h – 19h
Kibrit كبريت Réactiver nos utopies collectives et récits oubliés
La journée de recherche KIBRIT à Bétonsalon - Centre d’art et de recherche est conçue comme une grande narration fragmentée de la réactivation de nos récits oubliés et de nos utopies collectives (et notamment celles des années 60 et 70 au Maroc, en Algérie et dans la région), à travers des performances, lectures, discussions, ateliers et projections.
Les artistes, chercheurs et curateurs qui portent ces propositions de réactivation d’histoires et situations, ont en commun de vouloir non seulement donner une visibilité nouvelle aux récits souvent invisibles des années de luttes, d’utopies, de pensées et de mouvements collectifs, mais de vouloir interroger et réactiver au temps présent (et futur) les idées et valeurs que nous transmettent ces narrations peu connues.
Avec Marie Pierre Bouthier, Yasmina Reggad, Massinissa Selmani, Fariji Mohamed, Kenan Darwich et Omar Nicolas (Fehras Publishing Practices),Yasmina Naji et Nadine Atallah.
Projections de films de Ali Essafi et Marwa Arsanios
KIBRIT (كبريت) est un programme collaboratif de recherche et production, dédié aux pratiques artistiques et curatoriales engagées dans des réflexions sur les processus de réactivation mémorielle.
Programme :
11:00 / Francesca Masoero et Léa Morin “Kibrit : réactiver nos récits et utopies”
Introduction de la journée de recherche et présentation des projets portés par les membres de Kibrit.
11:30 / Marie Pierre Bouthier “Ali Essafi : le montage en héritage”
Ali Essafi poursuit la démarche d’Ahmed Bouanani en rétablissant la possibilité d’une transmission culturelle entre générations malgré les ruptures coloniales et post-coloniales, et en prolongeant ses recherches d’un cinéma dont les formes réactiveraient les pratiques de l’oralité traditionnelle + projection de Wanted (2011, 24’) de Ali Essafi.
12:30 / déjeuner
14:00 / Yasmina Reggad, “We dreamt of utopia and we woke up screaming”
Performance. We dreamt of utopia and we woke up screaming enquête sur les archives peu connues de la Radiodiffusion-télévision algérienne (RTA) qui a transmis sur ses ondes les luttes, les espoirs et les plans pour de possibles autres futures du « Tiers-Monde » des années 60 et 70.
14:30 / Massinissa Selmani en discussion avec Yasmina Reggad, 1000 villages
Projet artistique de Massinissa Selmani portant sur la révolution agraire et le projet de construction de 1000 villages socialistes en Algérie au début des années 70.
15:15 / Mohamed Fariji, Un Musée collectif pour Casablanca
Projet artistique pour la création d’une institution muséale citoyenne de la mémoire collective de nos quartiers (patrimoine industriel, parcs d’attraction, écoles, aquarium, etc) à Casablanca
16:00 Pause
16:20 / Kenan Darwich et Omar Nicolas de Fehras Publishing Practices, When the library was stolen (in english)
Recherche et publication autour de la bibliothèque de l’auteur et écrivain Abd Al-Rahman Munif, une relecture de l’archive des publications et des pratiques éditoriales dans les régions de la Méditerranée orientale et de l’Afrique du Nord au 20ème siècle.
17:00 / Yasmina Naji, Modernités Nomades
MODERNITES NOMADES est un ambitieux projet de publication – codirigé par KULTE EDITIONS et ZAMAN BOOKS – explorant les archives inédites de l’Atelier (1971-1991) pour les mettre en perspective, à l’échelle d’une histoire de l’art transnationale et postcoloniale.
17:40 / Nadine Atallah, Words as Silence, Language as Rhymes de Marwa Arsanios
Livre d’artiste conçu comme une réédition du magazine culturel égyptien Al-Hilal, en jouant avec le langage visuel et idéologique de l’époque nassérienne + projection de Have You Ever Killed a Bear ? or Becoming Jamila (25min, 2014, v.o. AR - sub ENG) de Marwa Arsanios.
18:30 Discussion libre
+ apéritif
Programme conçu par Léa Morin (L’Atelier de l’Observatoire) et modéré par Francesca Masoero (18, derb el ferrane, coordinatrice Kibrit).
KIBRIT est un programme dirigé par LE 18 (Marrakech), Atelier de l’Observatoire (Casablanca), Rhizome (Alger), Maison de l’Image (Tunis), Municipalité de Ramallah, en partenariat avec JISER Reflexions Mediterrànies et CeRCCa (Barcelone). Il se développe sous forme de recherches partagées, cartographies, interventions artistiques, résidences, expositions, conférences, projections, publications et plateforme web.
KIBRIT propose des ressources et des enquêtes visant à croiser savoirs et pratiques, notamment en produisant une série de textes et entretiens avec des penseurs, curateurs et artistes sur notre rapport passé, présent et à venir (en tant que citoyen, artiste ou penseur), à l’histoire, à la mémoire, et aux enjeux de société contemporains (éducation, engagement social et politique, écologie, urbanité, etc).
Kibrit est soutenu par SouthMed CV, programme mis en oeuvre par Interarts, BAC Art Center, Gudran for Art and Development, Khayal Arts & Education, National Center for Culture and Arts et la Commission Allemande pour l’UNESCO. Le programme est cofinancé par l’Union européenne dans le cadre du programme Med Culture.
- Journée d’étude "Kibrit كبريت Réactiver nos utopies collectives et récits oubliés" – le vendredi 23 juin 2017 à Bétonsalon - Centre d’art et de recherche.
- Journée d’étude "Kibrit كبريت Réactiver nos utopies collectives et récits oubliés" – le vendredi 23 juin 2017 à Bétonsalon - Centre d’art et de recherche.
- Journée d’étude "Kibrit كبريت Réactiver nos utopies collectives et récits oubliés" – le vendredi 23 juin 2017 à Bétonsalon - Centre d’art et de recherche.
- Journée d’étude "Kibrit كبريت Réactiver nos utopies collectives et récits oubliés" – le vendredi 23 juin 2017 à Bétonsalon - Centre d’art et de recherche.
Partager