Événements
ÉVÉNEMENTS PASSÉS
SAMEDI 15 DÉCEMBRE 2018, 15H
Pour le dernier jour de l’exposition TEMPLE OF LOVE
Projection de Bivalvia : Act I (2017), 20’, de Yu Araki.
Performance de KHNG KHAN.
Yu Araki est un artiste et cinéaste vivant à Tokyo (Japon). Araki a étudié la sculpture à l’université Washington (Saint-Louis, États-Unis). Il a ensuite obtenu son Master en Cinéma et Études des nouveaux médias de l’Université des Arts de Tokyo (Japan). Il a été récemment invité comme artiste résident à la Rijksakademie van beeldende kunsten (Amsterdam, Pays-Bas). Il a exposé à la Fondation Joan Miró (Barcelone, Espagne), au Dallas Contemporary (Dallas, États-Unis) et a participé au Okayama Art Summit (Okayama, Japon). Ses films ont été programmés par de nombreux festivals internationaux, notamment par le BFI London Film Festival, le Festival international du Court-métrage d’Oberhausen, aux Rencontres Internationales Paris/Berlin et au Festival international du Film de Rotterdam pour lequel il a remporté le prix Ammodo Tiger Short Film Award en 2018. Yu Araki fait partie des vingt-et-un artistes retenu.e.s pour concourir en 2019 pour le Future Generation Art Prize organisé par la Fondation Victor Pinchuk (Kiev, Ukraine).
KHNG KHAN, Alex Mordvinoff, né en 1992, est un rappeur et producteur franco-américain, aux origines russes, américaines et vietnamiennes mélangées. « Digital natif » aux influences multiples, sa musique est une combinaison audacieuse de trap, de baile funk, de drum and bass, de grim, de garage, d’IDM et de free jazz… Même s’il a commencé à écrire en français, il a choisi l’anglais pour rapper. Son nom de scène est une référence au personnage historique de Gengis Khan, père de la nation mongole. Aujourd’hui le jeune rappeur, facétieux, adopte le blaze de KHKH. Parmi ses références, on trouve Kool Keith, KRS-One ou des groupes comme Antipop Consortium et Freestyle Fellowship, Frank Zappa, Hermeto Pascoal, Charles Mingus... Artiste prolixe, il met en scène dans ses vidéos des personnages mystérieux et fascinants comme dans son clip Pekin Drama lorsqu’il endosse les habits d’un personnage de l’Opéra de Pékin. Sur scène, il se produit accompagné de ses acolytes du label Big Brothers, Amor Satyr et Blo avec lesquels il a fondé son premier collectif il y a déjà plus de sept ans. Il était constitué de cinq personnes pour en compter désormais le double. Les Big Brothers vivent désormais en communauté dans une ferme en France dans la commune du Gros Poirier, recensant aussi bien des vidéastes, des illustrateurs, des sculpteurs que des musiciens.
SAMEDI 08 SEPTEMBRE 2018, 15H
Visite de l’exposition TEMPLE OF LOVE
Visite commentée et discussion ouverte avec Gaëlle Choisne, artiste, et Lucas Morin, commissaire de l’exposition.
VENDREDI 14 & SAMEDI 15 SEPTEMBRE 2018
JOURNÉES DU PATRIMOINE
Ateliers Plantes magiques
Le vendredi 14/09, toute la journée, par Lucile Chapsal des Cueilleuses de paysage et Julien Sarpon dans le cadre des Enfants du Patrimoine.
Atelier familial Cake d’amour
Le samedi 15/09 à 15h, avec la mère de l’artiste, Marie-Carmel Brouard.
Atelier ouvert à tous et toutes, sur inscription.
DU 03 AU 06 OCTOBRE 2018
Atelier A Love Note About Rage
Un atelier intensif ouvert à tous et toutes, mené par Tarek Lakhrissi
Inscription obligatoire avant le 21 septembre, capacité limitée.
Moment public, le samedi 6 octobre de 12 à 15h :
Les participant.e.s ont cuisiné un déjeuner au sein de Bétonsalon pour partager un moment convivial. Elles et ils ont exprimé ce qu’ils ont retenu des trois jours de workshop, sous la forme de manifestations hybrides, de prises de paroles, de textes et de performances ou de formes libres.
Le repas, végétarien, a été partagé avec le public.
MARDI 23 OCTOBRE 2018, 19H
A love culture par Nadia Yala Kisukidi.
Lecture de Les explosions ne me concernent pas, un texte de Karim Kattan,
Performance par Eden Tinto Collins, incluant une projection de la vidéo I Put a Spell on You de Kengné Téguia.
Karim Kattan est un écrivain palestinien né à Jérusalem en 1989. Son premier livre, Préliminaires pour un verger futur, a été publié en 2017 aux éditions Elyzad. Actuellement doctorant en littérature comparée à l’université Paris Nanterre, il a également cofondé el-Atlal, une résidence d’artistes et d’écrivains à Jéricho, en Palestine.
Nadia Yala Kisukidi est maîtresse de conférences en philosophie à l’université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis. Elle a été Vice-Présidente du Collège International de Philosophie (2014-2016). Elle a publié de nombreux articles en black studies et en philosophie française contemporaine.
Eden Tinto Collins est née en 1991 dans l’Essonne. Elle travaille et réside actuellement à Ivry-sur-Seine. C’est à l’École nationale supérieure d’arts de Paris-Cergy qu’elle s’initie et développe sa pratique des arts plastiques. Poéticienne, trans, –voire hyper–, médias, elle explore librement les f.r.ictions entre mélancolie, mythologie et identité, tout en développant une relation au Tiers-monde « imaginal ». De là prolifèrent un discours poétique, des dispositifs relationnels, noétiques (de la pensée et de l’esprit) activés par l’utilisation des principes de suédage et de re-enactment.
SAMEDI 17 NOVEMBRE 2018, 15-18H
L’histoire est pleine de gens qui n’ont juste pas*
Conversation entre Anne Boyer et The Cheapest University.
The Cheapest University invite Anne Boyer à discuter des formes possibles de luttes et d’engagements collectifs à l’intérieur de l’écriture et de l’art. Cette conversation a eu pour point de départ deux ouvrages d’Anne Boyer : Garments Against Women (Ahsahta Press, 2015) et A Handbook of Disappointed Fate (Ugly Duckling Presse, 2018). Dans ces livres, l’auteure engage une réflexion sur le post-féminisme, l’histoire du travail à travers le genre et les articulations entre marxisme et féminisme, émettant l’hypothèse d’une émancipation par et de la poésie.
Pour l’occasion, The Cheapest University continue son travail de traduction d’auteures anglophones non-traduites en français à travers une publication en collaboration avec After 8 Books.
La conversation a été suivie d’une lecture croisée entre Anne Boyer et The Cheapest University, à partir des textes traduits.
*History is full of people who just didn’t (extrait du texte No, dans A Handbook of Disappointed Fate d’Anne Boyer).
Anne Boyer est une poétesse et essayiste américaine, originaire de Kansas City (Missouri, États-Unis). Parmi les recueils de poésie qu’elle a écrits, on peut compter The Romance of Happy Workers (Romance des travailleurs heureux), My Common Heart (Mon cœur ordinaire) ainsi que Garments Against Women (Des habits contre les femmes). Son ouvrage le plus récent comprenant plusieurs essais, fables et libelles regroupés sous le titre A Handbook of Disappointed Fate. The Undying (Guide pour une destinée décevante. Les Immortels) est en réalité une autobiographie qui traite de sujets tels que le cancer, la problématique du care et de la place du corps dans l’Histoire ; il paraîtra en 2019 aux éditions FSG aux États-Unis et aux éditions Penguin au Royaume-Uni. Anne Boyer a reçu plusieurs distinctions dont le prix de poésie Cy Twombly de la Foundation for Contemporary Arts (FCA, New York) ; la même année, elle recevait le prix Whiting de littérature non romanesque et de poésie. En 2016, elle a été lauréate du prix CLMP pour Garments Against Women. Agrégée en Lettres et Sciences humaines, elle est actuellement chercheuse associée au sein du département Judith E. Wilson Poetry de l’université de Cambridge au Royaume-Uni et enseigne la littérature, la philosophie et la création littéraire au Kansas City Art Institute.
The Cheapest University est une université expérimentale et gratuite. Son dessin et son organisation sont pris en charge par des artistes. Elle s’est constituée par affinités électives, autour d’un esprit d’enthousiasme et d’ouverture. Université contributive et artistique, elle est aussi engagée qu’immédiate : seulement dépendante de la volonté de ceux.lles qui la composent — tous.tes bénévoles —, elle s’inscrit comme nécessité dans leurs pratiques, par prolongement de leurs recherches personnelles ou par invention collective de situations tendant vers l’œuvre. The Cheapest University s’attache à créer des conditions de travail collectif permettant l’accueil de nouveaux membres, quel que soit l’avancée de leurs pratiques.
MARDI 11 DÉCEMBRE, 17H-19H
Restitution de l’atelier Érosion affective mené par le duo d’artistes Marie Ouazzani et Nicolas Carrier, initié par le Service Culture de l’université Paris Diderot. En présence des deux artistes et des participants et participantes, sous forme de projection et d’installations. L’événement est accompagné d’échanges et d’un pot amical.
« Donner de l’attention, prendre soin, soutenir, bien veiller, protéger, sont autant de formes d’un amour que l’on peut transmettre. Les participants et participantes s’aventureront dans le quartier de l’université Paris Diderot comme dans un polar pluvieux, où les images seront les indices et les soupçons écologiques d’une grande enquête sur l’amour. Dans ce quartier en plein essor, où de nouveaux matériaux sont utilisés pour ériger de nombreux immeubles, il faudra aimer observer - l’architecture, les matériaux, les minéraux, la Seine - tout en se promenant pour dénicher l’érosion des sentiments. »
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JEUDI 13 DÉCEMBRE, 12H
Les midideux de Bétonsalon
Six mini-conférences autour de l’amour, données par des chercheurs et chercheuses provenant de disciplines variées : Martine Beugnet (études visuelles), Fanny Cardin (lettres et cinéma), Jean-François Cottier (langue et littérature latines), Gabrielle Houbre (histoire contemporaine), Pierre Kerner (sciences du vivant), Jonathan Weitzman (épigénétique).
Les midideux sont organisés avec le studio vidéo de l’université Paris Diderot, dans le cadre de l’exposition de Gaëlle Choisne. Ils sont suivis d’un pot amical.
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