L’université Paris Diderot - Paris 7
L’histoire de l’Université Paris 7 a débuté en 1970, dans le cadre de la partition de l’université de Paris suite aux événements de 1968. Conduite par des personnalités scientifiques de premier plan, elle s’est attachée à décloisonner les savoirs et à mener une part importante de sa recherche et de son enseignement à l’interface des disciplines, ce qui l’a conduite un peu plus tard, à rendre hommage à l’ambition des encyclopédistes en se plaçant sous le patronage de Denis Diderot.
Pluridisciplinaire, elle rassemble 3 grands domaines de formation :
– Sciences
– Lettres, Langues, Sciences Humaines et Sociales
– Médecine, Odontologie
Le Master Géographie et Sciences des territoires, spécialité Recherche : Environnement, Paysages, Milieux et Sociétés (EPMS)
La spécialité « Environnement, milieux, techniques, sociétés : approche interdisciplinaire », qui associe le Muséum, l’INAPG et l’Université Paris Diderot - Paris 7, se propose de former des jeunes chercheurs capables d’appréhender la complexité des problèmes environnementaux et de s’intégrer dans des équipes pluridisciplinaires visant à les résoudre. L’enseignement prépare à analyser les interactions entre des processus de natures, dynamiques et échelles différentes agissant au sein de systèmes écologiques interdépendants, à l’interface de la nature et des sociétés. Il intègre donc les approches de trois ensembles disciplinaires : les sciences de la nature, les sciences agronomiques et les sciences sociales et humaines. Mieux comprendre les relations entre processus écologiques et activités humaines permet d’agir sur elles avec davantage de pertinence et d’efficacité : la préservation de l’environnement passe par le développement de recherches interdisciplinaires. Au moment où l’on passe de la protection de l’environnement qui était du ressort des seuls décideurs et scientifiques à une problématique de co-gestion, les points de vue d’un grand nombre d’acteurs sociaux se confrontent. Aucune discipline ne dispose à elle seule des outils nécessaires pour comprendre cette complexité. On apprendra donc aux étudiants à dépasser les concepts de leur discipline d’origine et à recentrer leurs interventions dans le cadre de « questions d’environnement « . Cette formation interdisciplinaire à finalité environnementale inclut les domaines : 1/ du développement durable, 2/ de la négociation de ces nouveaux modes de gestion avec les acteurs sociaux impliqués, 3/ des nouvelles modalités d’aménagement du territoire basées sur la reconnaissance des espaces, des infrastructures naturelles et de la nature ordinaire, 4/ des nouvelles modalités de gestion intégrant exploitation des ressources, développement et protection de la biodiversité. Trois parcours-types sont proposés : 1/ « DEVELOPPEMENT DURABLE ET GESTION CONSERVATOIRE « , Responsables Marie Roué (DR CNRS/Muséum), Jean-Marie Betsch (PR, Muséum) 2/ « DEVELOPPEMENT DURABLE ET AGRICULTURES « , Responsables Jean Lossouarn (PR INAPG) et François Léger (IR INAPG) 3/ « PAYSAGES, MILIEUX ET DEVELOPPEMENT DURABLE : du local au global « , Responsable : Marianne COHEN (MDC HDR, Paris 7)
Enseignante impliquée : Nathalie Blanc
Mon projet général consiste à réintroduire l’habitant dans l’analyse urbaine, comme producteur de milieux, et l’environnement comme une construction sociale concrète, produit de rapports sociaux que mettent en évidence les pratiques quotidiennes. En ce sens, c’est un processus auquel participent les énoncés quotidiens engagés dans la production esthétique et créatrice des lieux et milieux de vie, via la production d’objets, de jardins ou d’espaces verts, des arrangements domestiques ou collectifs ; ils montrent la voie d’une production collective des lieux, manifestant un goût des lieux et une possibilité d’exister localisée.
Mon apport à la recherche est fait de deux ouvrages de synthèse (Les animaux et la ville, O. Jacob, 2000, Vers une esthétique environnementale, Quae, 2008) quatre ouvrages en co-direction ou numéros spéciaux de revue (« Aimons la ville » avec D. Boullier et J. Lolive, « Esthétique et espace public » avec J. Lolive dans la revue Cosmopolitiques aux éditions de l’Aube, Grands barrages et habitants avec S. Bonin, « Littérature et écologie. Vers une écopoétique » avec T. Pughe, D. Chartier, les deux derniers en 2008), vingt-quatre articles dans des revues à comité de lecture ou contribution à des ouvrages de recherche et 6 en cours de publication, onze articles de synthèse, et dix compte-rendus d’ouvrage ; soixante-neuf communications à des séminaires, colloques ou conférences nationaux et internationaux en France, et treize lors de tels évènements à l’étranger. Je prépare avec Julie Ramos, maître de conférences à l’université de Paris 1 en histoire de l’art, un ouvrage intitulé : « Ecoplasties. Pratiques et pensées de l’art et de l’écologie ». Sa sortie est prévue en 2009. Je prépare également un autre ouvrage de synthèse : « Faire le futur, un défi esthétique » aux éditions Armand Colin ; j’ai enfin participé à quinze rapports de recherche sur la nature et le paysage en ville (2003. Des paysages pour vivre la ville de demain, Réponse à l’appel à propositions de recherche, programme « politiques publiques et paysage », Ministère de l’écologie et du développement durable, 319 p.) et sur l’investissement habitant des milieux de vie (2008. L’investissement habitant des lieux et milieux de vie : une condition du renouvellement urbain ? Etude prospective (France, États-Unis, Pays-Bas, Allemagne, Russie). Réponse à l’appel à propositions de recherche « programme exploratoire de recherche prospective européenne », PUCA), parfois en tant que responsable. J’ai toujours eu à cœur de contribuer à la présence de la géographie auprès d’un public large par une participation fréquente à des émissions de radio ou la presse écrite.
Il faut signaler d’entrée également que mon activité créatrice n’est pas limitée à la recherche géographique, mais comporte une forte dimension esthétique. Il ne s’agit pas d’un « supplément d’âme », mais d’un champ de préoccupations qui croise de plus en plus de mon travail de recherche, ce dont témoigne le titre de mon dernier ouvrage. Ces travaux artistiques empruntent des voies très diverses : participations à des expositions, réalisation d’un court métrage (Objet particulier), traduction de poésies américaines, création d’une association (LMER : Le Monde Est Rond) pour faire dialoguer poésie et environnement, etc. J’ai également, avant d’être chercheuse à temps plein (à la Délégation interministérielle à la Ville, à l’Union Nationale des fédérations d’organismes HLM, enfin au CNRS depuis 1998), travaillé comme graphiste dans des cabinets d’architecture (et non des moindres : Wilmotte, Nouvel). La confluence des préoccupations sur la nature en ville et de l’esthétique se concrétise particulièrement en 2009 par la participation à une activité qualifiée d’éco-artistique, la valorisation de la Chartreuse des femmes dans la communauté d’agglomération de Béthune. Elle est suivie d’une activité importante en matière de poésie sociale et sonore (Biennale de la poésie, Val-de-Marne, 2009).
Etudiante impliquée : Camila Santanna, paysagiste, en master 2 Géographie et Sciences des territoires, spécialité Recherche : Environnement, Paysages, Milieux et Sociétés (EPMS)
L’IUP Génie de l’environnement
L’ IUP Génie de l’Environnement de l’UFR STEP de l’Université Paris Diderot, et en partenariat avec l’Institut de Physique du Globe de Paris, propose une formation aux métiers de l’environnement.
Etudiante impliquée : Elsa Delberghe, en master 2 de l’IUP Génie de l’environnement
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