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  • Bétonsalon - centre d'art et de recherche

    9 esplanade Pierre Vidal-Naquet

    75013 Paris
    +33.(0)1.45.84.17.56
    Adresse postale
    Bétonsalon - centre d'art et de recherche
    Université de Paris
    5 rue Thomas Mann
    Campus des Grands Moulins
    75205 Paris Cédex 13
  • Ways of Publishing #1 / samedi 22 mai 2021
  • Ways of Publishing #2 / samedi 5 juin 2021
  • Ways of Publishing #3 / samedi 19 juin 2021
  • Ways of Publishing #4 / samedi 3 juillet 2021
  • Ways of Publishing #5 / samedi 10 juillet 2021
  • Ways of Publishing #6 / vendredi 3 décem­bre 2021
  • Ways of Publishing #6 / vendredi 3 décem­bre 2021

    Vendredi 3 décem­bre de 18h à 20h
    Ways of Publishing #6

    Revues en réseau : sika (Bruxelles) et Lili, la rozell et le marimba (Rennes)

    Une conver­sa­tion entre ayoh kré Duchâtelet et Estelle Lecaille (sika, Bruxelles), avec Katia Kameli (artiste), Sophie Kaplan (direc­trice de La Criée, Rennes, Lili, la rozell et le marimba) et Baptiste Brun modé­rée par Lotte Arndt, suivie d’une lec­ture de Vir Andrès Hera (auteur, membre du comité éditorial de Qalqalah قلقلة et contri­bu­teur au pro­chain numéro de Lili, la rozell et le marimba) et d’une per­for­mance de Nadjim Bigou-Fathi et Soto Labor.

    La forme des revues est poly­pho­ni­que : orches­trées par des comi­tés éditoriaux, fabri­quées avec des gra­phis­tes et des impri­me­ries, élaborées en dis­cus­sion avec des auteur·­ri­ces et artis­tes, sou­vent défen­dues contre des situa­tions finan­ciè­res pré­cai­res. Les numé­ros tis­sent un fil, bâtis­sent un réseau rhi­zo­ma­ti­que, for­ment autour d’elles des com­mu­nau­tés de pensée momen­ta­nées qui par­ta­gent le mou­ve­ment de réflexions plu­riel­les. Avec leurs formes frag­men­tai­res, inac­com­plies, fon­ciè­re­ment incom­plè­tes et impar­fai­tes, elles se sous­traient à la contrainte d’une pensée uni­fi­ca­trice et syn­thé­ti­sante. Polyphones par essence, les revues se pré­sen­tent dans des cons­tel­la­tions : un arti­cle est rare­ment clos sur lui-même car il ren­voie sou­vent à un autre ; une image en appelle une autre. Toutefois, cette pensée en cours se donne régu­liè­re­ment une forme ; un numéro qui peut être com­pris comme un mar­queur d’étape. Un objet, maté­ria­lisé, fini en soi, même s’il s’ins­crit dans un pro­ces­sus en cours – le pro­chain numéro en attente déjà.

    En pleine pré­pa­ra­tion du troi­sième numéro de sika et du qua­trième numéro de Lili, la rozell et le marimba, des mem­bres des comi­tés éditoriaux des deux revues, relié·es par de nom­breu­ses conver­sa­tions éditoriales en cours, se retrou­vent pour une soirée de lan­ce­ment. La soirée s’arti­cu­lera autour des lan­gues, de leur mul­ti­pli­cité et entre­la­ce­ments, de leur codi­fi­ca­tion et clas­si­fi­ca­tion, de leurs usages sub­ver­sifs et de leurs débor­de­ments.

    Programme

    18h. Les revues sika et Lili, la rozell et le marimba.
    Conversation entre ayoh kré Duchâtelet et Estelle Lecaille (sika, Bruxelles), avec Katia Kameli (artiste), Sophie Kaplan (direc­trice de La Criée, Rennes, Lili, la rozell et le marimba) et Baptiste Brun modé­rée par Lotte Arndt.

    19h. Vir Andres Hera et Minia Biabiany, Cartilages archi­pels
    Extraits, lus par Vir Andres Hera.
    Dans un texte tur­bu­lent qui rend compte des ins­pi­ra­tions à la fois théo­ri­ques, poli­ti­ques et poé­ti­ques de Vir Andres Hera et Minia Biabiany, les auteur·i­ces appel­lent de leurs vœux l’appui de figu­res afro­des­cen­dan­tes et afro­dia­spo­ri­ques dans la cons­truc­tion d’un récit natio­nal mexi­cain contesté. (Qalqalah قلقلة )

    Performance de Nadjim Bigou-Fathi et Soto Labor
    FRSH (recher­che d’un objet dans une poche)
    Des tâtons, des corps, de la salive et des conver­sa­tions de ♪ Là à là. La à là la à ici. D’ici, ici à là, si, si si, la ♪ sont les métho­des de Frsh pour inter­ro­ger les condi­tions de fabri­ca­tion du dis­cours et les rap­ports de sujé­tion entre par­ti­tions, inter­prè­tes, auteur·­ri­ces et publics. C’est une invi­ta­tion à rebat­tre les cartes pour faci­li­ter la mise en récit d’his­toi­res et leur inter­pré­ta­tion dis­so­nante mais contigüe.

    Les revues

    sika est un espace de paro­les et d’écritures mul­ti­ples où les voca­bu­lai­res de la créa­tion artis­ti­que contem­po­raine croi­sent les mou­ve­ments de la pensée post­co­lo­niale. Née de la convic­tion que notre monde glo­ba­lisé ne peut se com­pren­dre sans abor­der les rela­tions his­to­ri­ques et asy­mé­tri­ques de pou­voir qui le sous-ten­dent, la revue sika se pro­pose d’en faire l’état depuis Bruxelles, ville-monde insé­rée dans les réseaux de l’his­toire colo­niale et de la cons­truc­tion poli­ti­que euro­péenne.

    N° 1 et 2 : été et automne 2021, curaté et édité par Estelle Lecaille pour mòsso & ayoh kré Duchâtelet.

    Lili, la rozell et le marimba
    Alors que se creu­sent des écarts entre des expres­sions situées et une culture hégé­mo­ni­que en libre cir­cu­la­tion, de mul­ti­ples contre-cultu­res résis­tent et émergent aujourd’hui de par le monde, mani­fes­tant par-là la volonté de celles et ceux qui les ani­ment de s’ajus­ter à des unités pré­ci­ses, de s’ins­crire dans des lieux par­ti­cu­liers, et de parler les lan­gues d’un ter­ri­toire spé­ci­fi­que. Les formes d’un renou­veau ver­na­cu­laire se mani­fes­tent comme un vec­teur d’ancrage, per­met­tant de ralen­tir et de bâtir de nou­vel­les col­la­bo­ra­tions.
    Interrogeant ces rela­tions entre pro­duc­tions, savoirs locaux et créa­tion contem­po­raine, le cycle thé­ma­ti­que Lili, la rozell et le marimba – ver­na­cu­laire et créa­tion contem­po­raine (2019-2022) –, à La Criée, centre d’art contem­po­rain, Rennes, s’accom­pa­gne d’une revue qui a pour ambi­tion de pro­lon­ger et d’élargir les ques­tion­ne­ments sou­le­vés par les artis­tes invi­té·es dans le cadre des expo­si­tions et des rési­den­ces qui jalon­nent le cycle. Chaque numéro ras­sem­ble des contri­bu­tions d’artis­tes, de pen­seur·­ses et de cher­cheur·­ses d’hori­zons divers, dans une volonté à la fois de porter une mul­ti­pli­cité de voix et de points de vue et de donner à enten­dre en pre­mier lieu la parole des artis­tes.
    Son comité éditorial est com­posé de Lotte Arndt, Jean‑Roch Bouiller, Baptiste Brun, John Cornu, Katia Kameli, Sophie Kaplan et Émilie Renard. Qu’iels soient artis­tes, cher­cheur·­ses ou com­mis­sai­res, les mem­bres de ce comité par­ta­gent un même des­sein d’atten­tion à l’autre et à l’autre­ment en même temps qu’iels se dis­tin­guent par des champs de recher­che et des points de vue par­fois éloignés.

    N° 1 : sep­tem­bre 2020, N° 2 : jan­vier 2021, N° 3 : juin 2021, N° 4 : avril 2022

    Biographies

    Lotte Arndt
    Chercheuse et cura­trice, Lotte Arndt (Paris) accom­pa­gne le tra­vail d’artis­tes qui ques­tion­nent le pré­sent post­co­lo­nial et les anti­no­mies de la moder­nité dans une pers­pec­tive trans­na­tio­nale. Dans le cadre du projet inter­na­tio­nal Reconnecting Objects. Epistemic Plurality and Transformative Practices in and beyond Museums, elle mène actuel­le­ment un projet de recher­che inter­na­tio­nal sur les anti­no­mies de la conser­va­tion dans les musées eth­no­gra­phi­ques. Entre 2014-2021, elle a ensei­gné à l’École supé­rieure d’art et design Valence Grenoble. Elle fait partie du groupe de recher­che artis­ti­que On-Trade-Off, est co-fon­da­trice de la revue en ligne Trouble dans les col­lec­tions, et membre du comité éditorial de la revue du Centre d’art La Criée, Rennes.

    Nadjim Bigou-Fathi (1990, France) est un desi­gner, plas­ti­cien et per­for­meur basé entre Bruxelles et Narbonne. Il est diplômé de L’École euro­péenne supé­rieure d’Art de Bretagne (Rennes), ainsi que du Sandberg Institute (NL). Sa pra­ti­que ques­tionne l’arbi­traire de la pro­duc­tion de normes et de véri­tés inter­ro­geant ainsi la for­ma­tion des rela­tions de pou­voir et leurs légi­ti­mi­tés. Aux tra­vers de dis­po­si­tifs cura­to­riaux, sculp­tu­raux ou per­for­ma­tifs, Il met en scène des situa­tions atten­tis­tes de figu­res pro­mé­théen­nes.
    Il mène le module de recher­che Sparring (Académie des Beaux-Arts de Bruxelles, 2021) aux côté de la cho­ré­gra­phe Mathilde Klug où iels explo­rent avec les étudiant.es les litur­gies des ren­contres dans leur économie et leur per­for­ma­ti­vité. Il a col­la­boré avec le bureau d’archi­tec­ture B612 (BE) et co-dirige l’artist run-space LOTO RUN à Bruxelles. Il a récem­ment per­formé au KANAL POMPIDOU (Morphing, Group show, BE), à ARV.I (Zorro, Solo, BG) et tra­vaille actuel­le­ment sur la per­for­mance FRSH (collab. soto labor) der­niè­re­ment expo­sée à Eeeeh (Nyon, CH).

    Vir Andrés Hera (1990, Yauhquemehcan, Tlaxcala, Mexique) est un artiste vidéaste et cher­cheur. Il est diplômé du Mo.Co. - Montpellier Contemporain (2015), du Fresnoy studio natio­nal des arts contem­po­rains (2020) et de l’Université du Québec à Montréal (2020). Il a été artiste membre de la Casa de Velázquez à Madrid (2015-2016). Il est ensei­gnant à l’ESAAA - école supé­rieure d’art Annecy-Alpes. En 2019, il rejoint le comité éditorial de Qalqalah-قلقلة. Son tra­vail a été récem­ment pré­senté à : La Gaité Lyrique, Paris (2022) ; Art-by-Translation, Lisbonne-Cergy (2022) ; Dare-Dare, Montréal (2021) ; MUCEM, Marseille (2021) ; Institut Français, Rome (2021) ; FRAC Occitanie, Montpellier (2020) ; La Kunsthalle, Mulhouse (2020).
    La pra­ti­que de Vir Andres est plu­ri­dis­ci­pli­naire, son ima­gi­naire se situe à l’inters­tice de l’expé­ri­men­ta­tion sonore et vidéo, cher­chant à réflé­chir autour de pra­ti­ques fil­mi­ques, d’ora­lité et de lit­té­ra­ture. Dans son tra­vail, toutes les réa­li­tés des lan­gues se mélan­gent : aztè­que, fon, arabe, créole, otomi et d’autres lan­gues secrè­tes. Le récit est cen­tral dans ses œuvres, sou­vent par­se­mées d’his­toi­res et d’anec­do­tes étranges, de lit­té­ra­ture et de récits loin­tains, de mythes reli­gieux et de figu­res oni­ri­ques, de pay­sa­ges sacrés. À tra­vers ses films, ins­tal­la­tions et textes, il dis­lo­que le signi­fiant, atro­phiant les simi­li­tu­des, géné­rant des inters­ti­ces.

    Katia Kameli est une artiste et réa­li­sa­trice franco-algé­rienne. Elle est née en 1973 en Auvergne, de la ren­contre incongrue sur un dan­ce­floor entre Moussa, ouvrier algé­rien à la coupe afro et Danièle, jeune infir­mière ber­ri­chonne. Sa pra­ti­que repose sur une démar­che de recher­che : le fait his­to­ri­que et cultu­rel ali­mente les formes plu­riel­les de son ima­gi­naire plas­ti­que et poé­ti­que. Elle se consi­dère comme une « tra­duc­trice ».
    La tra­duc­tion n’est pas un simple pas­sage entre deux cultu­res ni un simple acte de trans­mis­sion, mais fonc­tionne aussi comme une exten­sion de sens et de formes. L’acte de tra­duc­tion décons­truit la rela­tion binaire et par­fois hié­rar­chi­que entre la notion d’ori­gi­nal et de copie. Une réé­cri­ture des récits appa­raît au sein de son tra­vail. Elle met en lumière une his­toire, glo­bale, faite de fron­tiè­res poreu­ses et d’influen­ces réci­pro­ques afin d’ouvrir une voie réflexive et géné­ra­trice d’un regard cri­ti­que sur le monde.

    Sophie Kaplan est direc­trice de La Criée centre d’art contem­po­rain depuis 2012. Diplômée en let­tres moder­nes et en his­toire de l’art, elle est his­to­rienne de l’art et com­mis­saire d’expo­si­tion. Elle a tra­vaillé à l’École natio­nale supé­rieure des beaux-arts de Paris entre 1999 et 2007 et a mené paral­lè­le­ment des com­mis­sa­riats d’expo­si­tion en Allemagne et en Angleterre. Directrice du Centre rhénan d’art contem­po­rain d’Altkirch de 2007 à 2012, elle a également ensei­gné à la Haute école des arts du Rhin. Elle a été com­mis­saire de nom­breu­ses expo­si­tions et édite régu­liè­re­ment des cata­lo­gues et livres d’artis­tes. Son appro­che cri­ti­que et sa pra­ti­que cura­to­riale se déve­lop­pent autour de l’impor­tance accor­dée aux col­la­bo­ra­tions – notam­ment avec les artis­tes ; de la place lais­sée au·x récit·s comme moteurs de la recher­che, de la créa­tion et de la trans­mis­sion ; de l’inté­rêt porté au croi­se­ment des arts, des dis­ci­pli­nes et des savoirs.

    ayoh kré Duchâtelet
    La démar­che d’ayoh kré Duchâtelet impli­que un tra­vail d’enquête docu­men­taire sur des situa­tions de l’his­toire colo­niale et de l’his­toire contem­po­raine. Les recher­ches don­nent lieu à des pro­duc­tions fic­tion­nel­les hété­ro­gè­nes : textes, images, ins­tal­la­tions vidéo… Sa pra­ti­que se déve­loppe aussi avec une impor­tance accor­dée aux ren­contres et aux col­la­bo­ra­tions. En 2021, il a entamé, en dia­lo­gue avec Sammy Baloji, un projet qui porte sur la rela­tion entre les formes de l’Art nou­veau belge ou « Style Congo » et l’expan­sion impé­riale au début du XXe siècle. Il col­la­bore ponc­tuel­le­ment, avec Sophie Sénécaut, dans le cadre du projet « CRAWL » (rési­dence aux Laboratoires d’Aubervilliers en 2021). Depuis 2018, il explore dif­fé­ren­tes moda­li­tés d’hybri­da­tion de métho­des de recher­che en art avec Déborah Levy, Lionel Maes et Antoine Wang. En 2021, ils pré­sen­tent ensem­ble l’expo­si­tion « What Does It Have To Do With Everything Else » à iMAL, Bruxelles. Il est également cofon­da­teur de la revue (en 4 numé­ros) sika avec l’asso­cia­tion Mòsso et ensei­gnant à l’école de recher­che gra­phi­que (Erg), où, de 2018 à 2021, il a coor­donné le pro­gramme de l’ate­lier plu­ri­dis­ci­pli­naire Design et poli­ti­que du mul­ti­ple. Depuis 2009, au sein de l’ate­lier de design gra­phi­que et numé­ri­que la Villa Hermosa, il tra­vaille avec et pour des col­lec­tifs, ins­ti­tu­tions, lieux et asso­cia­tions dont il fait le choix, pour un temps, de par­ta­ger la res­pon­sa­bi­lité de leurs actions, qu’elles soient socia­les, cultu­rel­les, artis­ti­ques ou mili­tan­tes.

    Soto Labor (1993, France) est artiste plas­ti­cien, poète et per­for­meur. Il porte son atten­tion sur les condi­tions d’exer­cice du dis­cours et les formes de son énonciation. Il inves­tit ce champ en fabri­cant des scé­na­rii qu’il incarne le plus sou­vent en col­la­bo­ra­tion avec d’autres artis­tes. Les acces­soi­res et éléments qu’ils convo­quent dans ses per­for­man­ces sont très sou­vent pré-fabri­qués ou bri­co­lés. Sculpteur du low-fi et du low-tech, il pro­duit des formes qui coïn­ci­dent avec son envi­ron­ne­ment direct dans une économie du peu, du sale et du col­lage.
    Il accom­pa­gne la cho­ré­gra­phe et cher­cheuse Pauline L. Boulba sur sa pièce Ôno-sen­sa­tion (CND Pantin, 2019) et la suit sur sa créa­tion en cours, avec Aminata Labor sur J.J. (2021). Il publie Trompette suite à l’invi­ta­tion de Théo Robine-Langlois, une publi­ca­tion parue dans la série des Presage Pamphlet, After8books. Il tra­vaille actuel­le­ment sur la per­for­mance FRSH (col­la­bo­ra­tion avec Nadjim Bigou-Fathi) der­niè­re­ment expo­sée à Eeeeh (Nyon, Suisse).

    Estelle Lecaille est his­to­rienne de l’art et cura­trice au sein de mòsso à Bruxelles, une pla­te­forme col­la­bo­ra­tive indé­pen­dante des pra­ti­ques artis­ti­ques contem­po­rai­nes qui conçoit et sou­tient des pro­jets inter­na­tio­naux en Europe avec les pays du Sud. Elle y a déve­loppé depuis 2013 le projet d’échanges artis­ti­ques entre la Belgique et le Bénin dokoun­tin qui signi­fie en fongé là où se trouve la richesse. En 2015, elle a orga­nisé l’expo­si­tion Incarnation(s) qui a réuni à la Maison des Cultures de Molenbeek Saint Jean des artis­tes venus d’hori­zons divers sur la ques­tion de l’invi­si­ble. Elle était char­gée de la coor­di­na­tion éditoriale des livres des pho­to­gra­phes Teddy Mazina et Kiripi Katembo en 2015 édités par Africalia. Elle col­la­bore aux maga­zi­nes IAM, Diptyk, l’art même et à la pla­te­forme online Afrique In Visu. Depuis 2016, elle tra­vaille avec l’artiste congo­lais Sammy Baloji, notam­ment pour la Biennale de Lyon, la Biennale de Dakar et la Documenta à Cassel et à Athènes.

    Baptiste Brun
    Baptiste Brun est ensei­gnant-cher­cheur en his­toire de l’art contem­po­rain. Il codi­rige le Master Métiers et arts de l’expo­si­tion de l’uni­ver­sité Rennes 2, for­ma­tion cura­to­riale qui a orga­nisé de mul­ti­ples expo­si­tions mono­gra­phi­ques à la gale­rie Art & Essai (Sammy Baloji, Harun Farocki, Ben Kinmont, Zineb Sedira). Ses tra­vaux por­tent sur les inte­rac­tions entre créa­tion artis­ti­que, his­toire de l’art, anthro­po­lo­gie et psy­chia­trie dans la seconde moitié du XXe siècle et sur l’épistémologie de l’his­toire de l’art pensée en regard du pri­mi­ti­visme. Il a contri­bué à dif­fé­ren­tes publi­ca­tions comme l’édition de l’Almanach de l’Art Brut (5 Continents, 2016) et est l’auteur de Jean Dubuffet et la beso­gne de l’Art Brut : cri­ti­que du pri­mi­ti­visme (Presses du réel, 2019). Commissaire d’expo­si­tion, il a notam­ment mis en œuvre l’expo­si­tion Jean Dubuffet, un bar­bare en Europe (Mucem, Marseille ; Ivam, Valencia ; MEG, Genève, 2019-2021). Il tra­vaille actuel­le­ment à une recher­che por­tant sur la récep­tion de la part des eth­no­gra­phes des objets issus des cultu­res alpi­nes au siècle der­nier. En paral­lèle de ces acti­vi­tés, il mène un tra­vail de confé­rence-per­for­mance por­tant sur une cri­ti­que de l’auto­rité des dis­cours dans les SHS (Les schi­zo­mè­tres de Marco Decorpeliada, avec Marcel Bénabou, Dominique Deliège, Jean-Luc Deschamps, Yan Pélissier et Olivier Vidal ; Les Conférences du Docteur Bâton).

    mòsso est une asso­cia­tion sans but lucra­tif fondée en 2014 par Estelle Lecaille, Lucrezia Cippitelli et Rosa Spaliviero à Bruxelles. L’asso­cia­tion a pour but de faire de la recher­che et d’appor­ter une réflexion autour de la créa­tion contem­po­raine émanant des pays de l’Afrique, des Caraïbes, du Pacifique et de l’Amérique Latine, de déve­lop­per la coo­pé­ra­tion artis­ti­que inter­na­tio­nale entre l’Europe et les pays de l’Afrique, des Caraïbes, du Pacifique et de l’Amérique Latine de manière dura­ble, de donner une visi­bi­lité et de sou­te­nir les artis­tes émergents vivant en Belgique, et plus spé­ci­fi­que­ment les artis­tes congo­lais et de la dia­spora congo­laise, de pro­mou­voir les inno­va­tions cultu­rel­les actuel­les et de réa­li­ser des pro­jets artis­ti­ques sur les chal­len­ges envi­ron­ne­men­taux et socié­taux actuels. Mòsso orga­nise des expo­si­tions, des pro­jec­tions de films, des rési­den­ces croi­sées d’artis­tes, publie des textes et pro­duit des vidéos et des films d’artis­tes.

    Un événement copro­duit avec La Criée centre d’art contem­po­rain, Rennes.

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