12 Gestures
Un séminaire proposé par Bétonsalon et Kadist Art Foundation
12 Gestures s’inscrit dans le cadre d’une discussion entre l’école d’échange des savoirs ouverte à Bétonsalon en septembre 2009 et un projet mené par Kadist, qui réunit les branches philanthropique et artistique de la fondation sous forme de collaboration et de production.
Conçu comme une série d’interventions sur une année, ce séminaire portera sur des pratiques artistiques qui interrogent la sphère sociale à travers la prise en compte d’une communauté dans un contexte géographique, politique et social spécifique.
Ce sont autant d’expériences dans lesquelles le rôle de l’artiste, du commissaire, du centre d’art, sont remis en cause au delà de l’exposition, où la distance entre citoyen et artiste s’amoindrit.
On préfère ici le terme ‘geste’ à celui d’action’, car ces pratiques sont bien souvent modestes et locales, elles ne prétendent pas changer les choses mais visent à s’inscrire justement dans la complexité d’une société en prenant en compte des subjectivités, en soulevant des questions politiques, c’est à dire en « révélant la présence, derrière une situation donnée, de forces qui étaient jusque là cachées. » (Bruno Latour, Changer de société, refaire de la sociologie).
Ces interventions seront données en anglais
HARRELL FLETCHER 17 Décembre 2009, 19:30
MOSER ET SCHWINGER 4 Mars 2010, 19:00 - Fondation Kadist
ANA LAURA LOPEZ DE LA TORRE 2 Juin 2010, 19:00
KATEŘINA ŠEDÁ 25 Juin 2010, 19:00
BEN KINMONT 29 Juin 2010, 19:00
RENZO MARTENS 7 Septembre 2010, 19:00
ARTUR ZMIJEWSKI 11 Octobre 2010, 19:00 - Fondation Kadist
PRATCHAYA PHITHONG 7 Décembre 2010, 19:00 - Fondation Kadist
FRANCISCO CAMACHO 14 février 2011, 19:00 - Fondation Kadist
PETRA BAUER 8 mars 2011, 19:00 - Fondation Kadist
HARRELL FLETCHER
17 Décembre 2009 19:30
« Concernant ma méthode de travail, on me demande souvent d’aller quelque part pour faire un projet, dans un centre d’art, une galerie universitaire ou d’autres lieux. Généralement, c’est un endroit où je ne serais jamais allé si l’on ne m’avait pas proposé de faire quelque chose là-bas. Par exemple Eastern Kentucky University, Croatie, Vietnam, Hartford Connecticut, Houston Texas, etc…
Je me sers de ces invitations de résidence pour apprendre sur l’endroit où je suis selon différents modes. Je peux lire des livres, ou regarder des films documentaires, en essayant de construire un projet à partir de ces informations. Je peux aussi aller dans ce lieu, m’y promener et parler aux personnes que je rencontre. Quelques fois, je finis par travailler avec les personnes que je rencontre, et je suis emporté dans leurs vies. Je considère cela comme des expériences d’apprentissage fondamentales, donc de premier plan. Le travail de recherche textuel ou filmique est secondaire. Les deux formes me plaisent. Le fait qui m’intéresse vraiment est que de moi-même je n’aurais pu apprendre ces choses – je laisse la direction de ma recherche m’échapper au début.
Je détermine toujours explicitement ce qui m’attire et je veux passer plus de temps à travailler avec des éléments choisis qui me semblent intéressants. Une fois la recherche brute faite, je transforme et expérimente certains de ses aspects en projets pour le public. J’entends partager ce que je trouve intéressant. C’est comme recommander un restaurant ou un film, mais dans mon cas cela se traduit par une vidéo faite dans une station service sur l’Ulysse de James Joyce, ou par une exposition sur la guerre du Vietnam à partir du musée de la Guerre au Vietnam ».
Harrell Fletcher
Harrell Fletcher est né en 1967 à Santa Maria, California ; il vit et travaille à Portland, Oregon. Son travail a été présenté internationalement, notamment au SF MoMA, au Seattle Art Museum (Seattle), à Signal (Malmo), au Domaine de Kerguehennec (France), et au Royal College of Art (Londres). In 2002 Fletcher a initié le projet Learning To Love You More avec Miranda July, un site Internet participatif, qui fonctionne encore aujourd’hui. Fletcher enseigne dans le programme ’ Art and Social Practice’ à la Portland State University de Portland, Oregon.
MOSER ET SCHWINGER
4 Mars 2010 19:00 Kadist Art Foundation
Frédéric Moser et Philippe Schwinger – nés respectivement en 1966 et 1961
à Saint-Imier (Suisse), vivent et travaillent à Berlin. Entre 1988 et 1991,
ils dirigent « l’Atelier ici et maintenant », une compagnie de théâtre indépendante située à Lausanne. Ils suivent ensuite une formation au département media mixte de l’ESAV (actuelle Haute école d’art et de design de Genève) jusqu’en 1998.
Ils obtiennent le prix « Swiss Art Award » trois années consécutives,
en 1998, 1999 et 2000, et le prix « Providentia YoungArt » en 2000.
En 2001, ils obtiennent une bourse de six mois à l’Académie Schloß Solitude
à Stuttgart, puis sont invités à inaugurer le programme de résidence du Centre
d’art d’Ujazdowski Castle à Varsovie en 2003. Ils représentent la Suisse
en 2004 à la Biennale d’art contemporain de São Paulo. En 2007, ils participent à l’exposition thématique sur le reenactment « History Will Repeat Itself » qui a lieu au Kunst Werke à Berlin, ainsi qu’à Dortmund, Varsovie
et Hong Kong. Ils ont une exposition monographique au MAMCO en 2008,
et leur première exposition personnelle en France à la galerie Jocelyn Wolff
en 2009.
ANA LAURA LOPEZ DE LA TORRE
2 Juin 2010 19:00
Ana Laura Lopez de la Torre (née en 1969, Uruguay) est artiste et écrivain, résidant à Londres depuis 1995. L’œuvre d’Ana Laura explore des situations locales pour y développer une pratique artistique et critique. Ses projets l’amènent régulièrement à collaborer avec d’autres artistes et des organisations communautaires pour concevoir des projets à facettes multiples qui sont souvent développés et présentés au-delà des institutions et des contextes artistiques traditionnels. Un de ses derniers projets, Do you remember Olive Morris ?, présenté à Gasworks (Londres) l’année dernière, est l’aboutissement de trois ans de recherche en collaboration avec Remembering Olive Collective et révèle l’histoire, en grande partie cachée, de la militante Olive Morris (1952-1979) co-fondatrice du groupe, The Brixton Black Women’s Group et membre du mouvement britannique des Black Panthers. En s’appuyant sur ce qui est négligé et sous-estimé, son travail crée des connexions visibles et inattendues entre des choses, des personnes et des lieux.
Le travail d’Ana Laura Lopez de la Torre se développe aussi au travers de commandes, ses derniers projets ont été réalisés avec le ICA, Whitechapel Art Gallery, Arts & Business, Gasworks, La Casa Encendida (Madrid), Independent Photography, Tate Modern et Tate Britain.
KATEŘINA ŠEDÁ
25 Juin 2010 19:00
Kateřina Šedá est née le 12 Décembre 1977 à Brno. Elle vit et travaille à Brno-Lisen et à Prague (République tchèque). Elle a commencé ses études à l’Arts and Crafts Middle School à Brno, et continué de 1999-2005 à l’Académie des Beaux-Arts de Prague (sous la direction du professeur Vladimir Kokolia). En 2005, elle a reçu le Prix Jindřich Chalupecký. Elle a exposé ses œuvres à Art Sheffield 10, (2010), à la 10e Biennale de Lyon, (2009), à la 5e Biennale de Berlin, (2008), à la Manifesta 7, (2008), à la Renaissance Society à Chicago, Etats-Unis (2008 ), à la Galerie Taxispalais à Innsbruck, en Autriche (2007-2008), à la Documenta 12 de Kassel, en Allemagne (2007), à la Galerie Index à Stockholm, en Suède (2007) et à la galerie Modern Art d’Oxford en Angleterre (2006). Dans ses projets – qu‘elle effectue pour la plupart dans la région où elle vit (à la campagne ou à la périphérie des villes) - elle tente de rapprocher les résidants locaux. Grâce à ses activités particulières (provocatrices) et son usage inhabituel de matériaux du quotidien, elle cherche à éveiller des changements permanents dans leur comportement.
BEN KINMONT
29 Juin 2010 19:00
Ben Kinmont est né à Burlington, Vermont, en 1963. Il vit et travaille à New York.
RENZO MARTENS
7 Septembre 2010 19:00
Séminaire 12 gestures avec pour invité l’artiste Renzo Martens, projection de Episode 3 (2008) (90 min) et discussion modérée par Mathieu Kleyebe Abonnenc.
"Renzo Martens est un artiste hollandais. En 2003 il a amorcé la réalisation d’un triptyque de films : Enjoy Poverty. Il questionne avec ce travail son rapport aux images de guerre et de pauvreté à travers le prisme de son identité d’homme blanc occidental. Episode 1 se déroule en Tchétchénie, durant la guerre face aux Russes. Martens s’y rend seul, en toute illégalité, et décide non pas d’interroger les différents protagonistes du conflit (réfugiés, travailleurs humanitaires, rebelles...) sur leur situation personnelle mais plutôt de leur demander comment, de leur point de vue, lui (Renzo) se sent. Ainsi le film ne s’intéresse pas à des phénomènes extérieurs, mais interroge au contraire les conditions de l’existence personnelle du réalisateur et des spectateurs en posant les limites de la notion d’humanisme. Jusqu’où peut-on comprendre l’autre ? Episode 2 n’a jamais vu le jour. Episode 3 prend place au Congo. Le constat y est simple : l’aide au développement rapporte plus de capitaux au pays que n’importe quelle autre ressource. Dès lors, pourquoi ne pas envisager la pauvreté comme une matière première ? Poussant rationalité et logique capitaliste à leur paroxysme, aux confins de l’absurde et du cynisme, Renzo Martens entreprend de monter un tout nouveau programme d’émancipation. Pas question ici d’enseigner les techniques permettant de creuser un puits ou d’irriguer un champ, le blanc décide plutôt d’apprendre à un groupe de villageois comment photographier la misère alentour. Un cliché de cadavre ou d’enfant sous-alimenté rapportant mille fois plus qu’une bête photographie de mariage, le calcul est vite fait. Mais le business reste jusqu’ici la chasse gardée des occidentaux, vrais propriétaires de la pauvreté. Au cours d’ateliers, la population locale est donc encouragée à ne pas lutter contre la misère mais à l’embrasser, afin d’en cueillir elle aussi les fruits. Dans d’autres régions où la pauvreté n’a pas de valeur marchande, les autochtones sont poussés à accepter leur sort, cette fois parce que l’on n’y changera rien. Face à une situation en apparence totalement bloquée, dans laquelle tout le monde ou presque semble trouver son compte (habitants des pays occidentaux, responsables politiques et économiques, organisations humanitaires...) en dépit d’une indignation de façade, les Africains ont-ils d’autres choix que d’accepter leur condition misérable ? Lucides, ne devraient-ils pas plutôt se faire une raison ?" Extrait d’un entretien avec Sabine Noble et Mathieu Chausseron.
ARTUR ZMIJEWSKI
11 Octobre 2010 at 19:00 Kadist Art Foundation
Né le 26 mai 1966 à Varsovie. Dans les années 1990-1995 il a étudié à l’atelier du professeur Grzegorz Kowalski à la Faculté de Sculpture de l’Académie des Beaux Arts à Varsovie.
Auteur des objets photographiques, des photos et des films vidéo ; curateur indépendant des expositions collectives (entre autres JA I AIDS / MOI ET SIDA, 1996, cycle d’expositions PARTEITAG, 1997, 1998, 1999, SEXXX, 2000), rédacteur de la revue d’art "Czereja" qui sort irrégulièrement depuis 1992, auteur des textes critiques sur l’art. En 2000 il a reçu le prix principal à l’exposition Guarene Arte en Italie.
PRATCHAYA PHITHONG
7 Décembre 2010 19:00 Kadist Art Foundation
Un séminaire proposé par Bétonsalon et Kadist Art Foundation dans le cadre de The Public School (dans les bureaux de Kadist)
Le travail de Pratchaya Phinthong se situe dans l’expérience d’un déplacement entre deux réalités.
Il peut s’agir de deux points géographiques - comme dans l’oeuvre If I dig a very deep hole, 2007, un négatif photographique inséré dans un mur qui représente la même pleine lune photographiée à quelques heures d’intervalle à Paris et à son extrême opposé, les îles Chatham (Nouvelle-Zélande) - ou de deux situations économiques. Ainsi, pour réaliser l’oeuvre What I learned I no longer know ; the little I still know, I guessed, 2009, l’artiste s’appuie sur tout un réseau de personnes au Zimbabwe, avec lequel il a échangé 5000 euros contre leur équivalent en dollars zimbabwéens (ZWD) qui est actuellement la monnaie la plus dévaluée au monde. Par un déplacement entre deux systèmes économiques et deux systèmes de valeurs, qui sont celui du marché de l’art, et celui du marché financier, l’œuvre devient alors le moteur d’une « entreprise » sociale qui repose sur un rapport de confiance.
C’est dans le dialogue avec les autres que Pratchaya Phinthong définit les conditions d’un échange et fait glisser le geste artistique vers le champ social. L’art n’est plus seulement un outil d’observation distancié, il délaisse son propre domaine pour devenir visible dans une autre situation.
Récemment, l’artiste a découvert qu’un grand nombre de paysans thaïlandais passait l‘été en Suède pour la cueillette des baies sauvages. Ils sont confrontés à des conditions de travail effroyables et à une rémunération si basse qu’elle n’est parfois pas suffisante pour rembourser leur billet d’avion.
Pratchaya a décidé de passer un mois et demi à travailler à leurs côtés, dans la partie suédoise de la Laponie. Cette expérience est devenue le point de départ du projet Donne plus que tu prends, qui montre ces échanges d’argent et de main-d’oeuvre, le marché des histoires individuelles et des espoirs collectifs, pris dans un processus de transformation rendu visible dans l’espace d’exposition de CAC Brétigny.
Cette conférence est présentée en parallèle l’exposition personnelle de Pratchaya Phinthong Give more than you take /Donne plus que tu prends au CAC Brétigny du 5 décembre 2010 au 10 février 2011.
PRATCHAYA PHINTHONG (né en 1974) vit et travaille à Bangkok, Thailande. Il a réalisé deux expositions individuelles à GB Agency, Paris, et une présentation au Chula Art Museum, Bangkok.
FRANCISCO CAMACHO
Lundi 14 février, 19:00 - Fondation Kadist
Au Nouveau Mexique, Francisco Camacho a interrogé les habitants de Truth or Consequences pour connaître les raisons qui les ont motivées à changer le nom de la ville dans les années 1950 ; dans Group Marriage (2009-present), un projet initié dans le cadre du festival Spinoza à Amsterdam, il porte au parlement néerlandais une pétition afin d’autoriser l’union entre plusieurs citoyens, le mariage de groupe. Plus récemment, Camacho présente Entkustung de l’art au Casino du Luxembourg, résultat d’une collaboration entre L’Ecole de l’Armée du Luxembourg, des politiciens dont le ministre de la culture et un groupe de hip hop.
L’artiste Francisco Camacho cherche les moyens d’infiltrer son travail dans les structures officielles de la société. Ses projets se construisent au sein d’un contexte identifié et en collaboration avec différentes personnes : habitants, avocats et politiciens. Ainsi, sa pratique quitte le domaine artistique pour se rendre visible dans d’autres champs sous forme d’activisme politique ou d’action social. Son travail participe à l’idée que l’art pourrait avoir des conséquences pratiques sur notre milieu socioculturel et cherche à redéfinir des concepts communs pour amener l’art à changer la manière dont on conçoit notre société.
Francisco Camacho (né en 1979 à Bogota). Il travaille actuellement sur un projet avec le Van Abbe Museum dans le quartier de Wensel West (Eindhoven).
PETRA BAUER
Mardi 8 mars 2011, 19:00 - Fondation Kadist
Pour 12 gestures, Pétra Bauer présentera et proposera une discussion autour de Read the Masks, Tradition is Not Given (2008), un film réalisé en collaboration avec Annette Krauss, qui explore de manière critique le phénomène de Zwarte Piet (Piet Noir), à la lumière de ses implications sociales et politiques. Après le film sera évoqué ‘Be(com)ing Dutch’ (‘De(ven)ir Hollandais’), qui est à la fois un projet de recherche mené sur deux ans et une exposition qui eut lieu au Van Abbemuseum d’Eindhoven en Hollande, traitant des problématiques soulevées par l’identité nationale hollandaise.
Zwarte Piet est une figure centrale de la fête de Sinterklaas, traditionnel rite hollandais. La célébration de cette fête s’étend sur trois semaines, et commence à la mi-novembre avec l’arrivée par bateau de Sinterklass (Saint Nicolas) aux Pays-Bas qui délivre des cadeaux aux enfants. L’accompagnent de nombreux Zwarte Pieten, assistants aux visages noirs, lèvres rouges et cheveux sombres et bouclés.
En travaillant et collaborant avec des activistes et des organisations pour son projet, l’artiste réalisa un débat public et une installation constituée notamment de pancartes et de bannières au Van Abbesmuseum, créé à partir d’une manifestation / performance programmée mais finalement annulée dans les rues d’Eindoven. En 2008 a été planifiée une manifestation qui visait à donner une voix à une critique contre le phénomène de Zwarte Piet, longtemps marginalisée et supprimée. Cet événement était le point de départ du projet. Toutefois, quelques jours avant que la manifestation commence, le projet eu un très large relais médiatique, ce qui déclencha des centaines voir des milliers de commentaires. Certains comportaient des réactions très négatives allant jusqu’à de violentes menaces contre les personnes impliquées dans le projet. A cause de ces menaces le Van Abbemuseum fut forcé d’annuler la marche.
Cette immense attention portée par les médias révéla le refus de discuter sur Zwarte Piet, et déclencha une discussion très complexe sur des questions telles que l’identité nationale, le racisme, le droit de parole, la liberté d’expression etc. Les événements initièrent aussi un débat sur le rôle de l’institution culturelle en tant que lieu d’action ou bien de réflexion, et sur celui de l’artiste pratiquant de l’art ou bien de la politique.
Petra Bauer est cinéaste, et vit et travaille à Stockholm. Elle explore les concepts de récits construits à partir du documentaire. Bauer questionne la manière dont les normes et les valeurs affectent certaines interprétations de faits et d’événements dans la société, et comment ils sont en retour utilisés par les gens pour construire une histoire du présent et du passé. Actuellement l’artiste fait des recherches et conçoit un projet à long terme sur les collectifs de films britanniques des années soixante-dix avec un intérêt particulier pour les méthodes de documentaires collectifs utilisées par les groupes féministes anglais. Ce projet fera l’objet d’une discussion lors du séminaire de l’EHESS, « Something you should know », mercredi 9 mars.
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