Autres
Public School
2009-2010
L’ÉCOLE PUBLIQUE DE PARIS
3 Octobre 2009 18:00
Proposé par le groupe de discussion de l’Ecole Publique de Paris
Ce cours réunit le groupe de discussion (voir "à propos" sur ce site) qui suit l’organisation des propositions données dans le cadre de l’École Publique. Ce groupe n’est pas là pour "censurer" les cours mais de déterminer dans quelle mesure ces cours s’insèreront dans le système de l’École Publique, qui lui-même se construit à travers chaque propositions. Ce cours sera l’occasion de revenir sur les enjeux du projet de l’École Publique ainsi que sur différentes approches du partage de connaissances, de pratiques et d’expériences.
QUE FALLAIT-IL VOIR ?
12 Octobre 2009 19:30
Proposé par Damien Airault et Joël Riff
Articulé autour des travaux de Damien Airault (commissaire d’exposition et critique) et de Joël Riff (curieux), ce cours pose la question, ancrée dans une réalité vécue, du statut du spectateur. A base d’images, de communiqués de presse, d’archives diverses et de témoignages, cette présentation fantasme les droits et les devoirs de celui ou celle qui regarde une exposition d’art contemporain.
D. Airault : www.deuxieme-agence.com
J. Riff : www.curieux.over-blog.com
CHRONIQUE D’UN PAYS AU BORD DE LA CRISE DE NERFS
20 Octobre 2009 17:00
Proposé par Sílvia Guerra
Le Portugal et sa façon de vivre le contemporain entre litterature(s), cinema et arts performatifs et visuels. Cette proposition envisage de créer un champ d’échanges entre des textes d’écrivains contemporains portugais, des images de films et des projections d’œuvres d’artistes qui peuplent l’univers de ce pays caché au bord de l’abîme, à la limite de l’Europe Ce pays, plus connu pour ses écrivains (José Saramago, Pessoa) et cinema( Manoel de Oliveira, Pedro Costa), a aujourd’hui encore une existence microscopique, c’est un lieu hanté par la poésie ainsi que par une étrange lucidité qu’exprime le symbolisme des œuvres de beaucoup de ses créateurs contemporains. L’Europe vue par les enfants de la Révolution des œillets, sa génération Erasmus, à travers les pratiques artistiques contemporaines, transdisciplinaires. Quelques auteurs à découvrir : Rui Costa, Tiago Hespanha, Sancho Silva, Manuel Santos Maia, Hugo Canoilas, António Sena, Paulo Mendes, Pedro Barateiro, Bunga, entre autres.
THE PUBLIC SCHOOL
27 Octobre 2009 19:00
Proposé par Sean Dockray
Présentation de The Public School par son co-fondateur Sean Dockray.
Ce cours sera l’occasion de revenir sur les enjeux du projet de The Public School ainsi que sur différentes approches du partage de connaissances, de pratiques et d’expériences vécues depuis son ouverture.
Ce cours réunira également le groupe de discussion (voir "à propos" sur ce site) qui suit l’organisation des propositions données dans le cadre de l’École Publique.
CONSTRUIRE UN PROJECT CITOYEN... ET VOUS, COMMENT FÂITES-VOUS ?
29 Octobre 2009 18:00
30 Octobre 2009 19:00
10 Novembre 2009 18:00
14 Décembre 2009 18:00
Organisé en partenariat avec la Mission Démocratie Régionale et Jeunesse du Conseil Régional d’Ile-de-France
COMMENT CONTACTER DES PUBLICS PARTICULIÈREMENT DIFFICILES ET ÉLOIGNÉS DES DISPOSITIFS EXISTANTS : L’EXPÉRIENCE DE L’ASSOCIATION ESPOIR GOUTTE D’OR
29 Octobre 2009 18:00
L’association Espoir Goutte d’Or (EGO) est une expérience s’inscrivant dans le XVIII Arrondissement de Paris. L’association est née en 1987 et tente d’apporter des réponses à un problème majeur du quartier de la goutte d’or : la présence d’une importante scène de trafic et consommation de drogues. Le nombre grandissant de consommateurs de crack, perturbe la vie du quartier. Un autre problème lié à ce phénomène est l’état de santé de ces personnes, qui pour nombre d’entre elles sont sans chez soi ou dans des logiques résidentielles instables et précaires. Des conflits importants entre les habitants et les usagers de drogues ont amené certains acteurs des deux bords, à se réunir pour tenter de trouver des solutions. C’est comme ça, que l’idée de l’association a germée.
EGO est née de cette habitude de rencontre entre les habitants, les usagers et des professionnels afin de tenter de régler les conflits, tout en proposant de s’occuper de la santé et de la réinsertion sociale des usagers de drogues. Une méthodologie particulière permet à chaque participant de prendre la parole de façon effective et à participer à l’élaboration des solutions. EGO accueille chaque année, environ 5.000 usagers de drogues.
QUELS OUTILS ET COMMENT LES UTILISER POUR FAVORISER L’IMPLICATION DE PUBLICS ÉLOIGNÉS DANS DES PROJETS CITOYENS ?
30 Octobre 2009 19:00
Cours donné par Fréquence Paris Plurielle, Canal Marches, Concert Urbain.
Fréquence Paris Plurielle est une radio généraliste, libre, indépendante et laïque. Elle a été fondée pour donner la parole à celles et ceux qui ne l’ont pas. Étudier, rechercher, promouvoir et diffuser des formes de créativité et d’expression associative et socioculturelle participant au progrès social et humain et à la promotion de la liberté. Radio libre, FPP s’attache à une critique en acte des médias : la grille de l’antenne privilégie les formats longs, où l’on prend le temps de dialoguer et de développer des idées ou des créations musicales et sonores. Les émissions sont produites et réalisées par des non-professionnel-le-s : la rue a la parole, avec les accents multiples, les tons, les savoirs, les analyses et les inventions dont elle est riche.
L’association Canal Marches valorise toutes les formes culturelles et artistiques d’expression populaires et notamment celles des personnes issues des catégories défavorisées. Elle produit des événements culturels (expositions, projections…) et des films vidéo. Elle a organisé pendant trois ans le projet « Paroles et mémoires des Quartiers Populaires », qui s’est conclu en avril 2009 par une exposition / installation vidéo / festival de films / Rencontres à la Maison des Métallos. Ce projet était soutenu par la Région Île-de-France, tout comme le nouveau projet régional de Canal Marches : « Pour une Université Populaire Audiovisuelle »(UPOPA).
L’association Concert-Urbain, spécialisée dans les projets multimédias à vocation sociale, existe depuis 2002. Elle regroupe concepteurs multimédia, informaticiens, infographistes, musiciens, photographes, architectes et urbanistes. Nous concevons et fournissons des outils numériques sur Internet. Il s’agit d’un travail d’innovation et d’expérimentation technique, à visée citoyenne et souvent réalisé dans un cadre pédagogique.
L’Association Concert-Urbain a plusieurs objectifs. Elle incite les personnes qui ne le font pas à prendre la parole ; elle propose de mettre en place de nouveaux outils multimédia qui renforcent le dialogue et la concertation ; et contribue à l’insertion sociale d’habitants marginalisés.
COMMENT FAIRE DU DÉBAT PUBLIC UN OUTIL DE PARTICIPATION CITOYENNE ? PAR L’ASSOCIATION LA FONDA
10 Novembre 2009 18:00
Après une introduction sur les enjeux du débat public et de la participation citoyenne, l’objectif sera de construire une réflexion collective sur les caractéristiques d’un bon débat public, son organisation, etc. à partir des interventions et témoignages des participants au cours.
Créée en 1981, la Fonda est une association qui a pour mission la promotion de la vie associative, notamment la place des associations comme acteurs à part entière parmi les autres acteurs politiques, économiques et sociaux, et leur rôle irremplaçable dans les grands enjeux de société. Elle étudie plus spécifiquement les modalités d’intervention des associations dans l’espace public, leur rôle dans la vie démocratique et la citoyenneté, et agit auprès des pouvoirs publics et de l’opinion publique pour faire aboutir les propositions issues de ses travaux.
EVEILLER L’INTÉRÊT AUX SCIENCES POUR FORMER DES CITOYENS ACTIFS, RÉFLÉCHIS ET CRITIQUES
1 Décembre 2009 18:00 Bétonsalon
Un temps de pratique sera proposé afin d’appréhender l’approche utilisée par l’Association des Petits Débrouillards pour sensibiliser le public à la démarche scientifique, une démarche construite autour du doute et du questionnement. Après cette découverte concrète et interactive, nous proposerons un temps d’échanges autour de projets menés par l’association avec des jeunes dans les quartiers ou bien à une autre échelle celle de l’Europe autour de la construction européenne d’une société de la connaissance.
L’association Les petits débrouillards a pour but de former les citoyens, et ce dès le plus jeune âge, à la démarche scientifique pour porter un regard curieux sur le monde. Leur approche pédagogique est inspirée de la démarche expérimentale. Les pédagogies actives, qui en résultent, favorisent le questionnement, l’investigation, la recherche et la construction du sens.
Partager les savoirs scientifiques au quotidien favorise l’accès pour tous à la culture scientifique et technique.
En tant que mouvement d’éducation populaire et de la société civile, la question de l’engagement et de la participation notamment des jeunes est une préoccupation permanente du réseau des Petits Débrouillards.
Il s’agit de favoriser l’engagement dans des actions de sensibilisation et de mise en œuvre de projets liés à des préoccupations sociales et environnementales auxquelles les sciences et les technologies peuvent apporter un éclairage et une contribution en vue d’une meilleure appropriation.
FAIRE DÉCOUVRIR EN PRATIQUE LE THÉÂTRE-FORUM PAR L’ASSOCIATION NAJE
14 Décembre 2009 18:00
Développer une culture populaire pour donner à tous - hommes, femmes et enfants -, les capacités d’exercer leur citoyenneté dans une démocratie républicaine. Leurs actions se concentrent sur la création de spectacles de théâtre-forum avec des groupes composés d’habitants adultes et/ou jeunes, ou réunissant habitants et professionnels, sur la mise en place d’opérations nationales lourdes réunissant de 30 à 50 habitants de plusieurs villes pour créer ensemble un spectacle de théâtre-forum sur une grande question de société, et sur les formations professionnelles avec la méthode du théâtre de l’opprimé.
HISTOIRE DE L’ART HORS CADRE
31 Octobre et 2 Décembre 2009 14:00
Proposé par Josiane Gervais-Tiberghien et Camille Paulhan
Ce cours propose d’aborder le versant obscur de l’histoire de l’art en deux volets : théorique et pratique. Le thème du premier cours s’articulera autour de la notion de modification d’œuvres d’art dans la pratique artistique contemporaine. Pour des raisons multiples, certains artistes décident d’intervenir sur des œuvres ou des objets en masquant leurs origines premières ou en tentant d’en modifier le sens par diverses techniques : effacement, recouvrement, découpage, etc... Un premier survol historique de cette tradition associée à l’autodestruction, à l’ironie ou à l’autodérision, succédera à des expérimentations où les participants seront invités à intervenir sur des œuvres célèbres, afin d’en métamorphoser la forme ou le contenu. D’autres thèmes seront explorés, comme le mythe du chef d’œuvre artistique : instrumentalisation aux contours flous ou tentative téléologique ? - La question de la muséographie subversive dans les musées : doit-on oui ou non accrocher un arbre la tête en bas ? Et un tableau de Rothko ? (Études de cas + élaborer votre propre parcours d’exposition !) - L’acquisition d’œuvres d’art dans les collections publiques : 1-le cas de la donation : un cadeau pour la vie ou l’accumulation de croûtes infâmes dans les réserves ; 2- Le cas des galeries commerciales : montre-moi ton portefeuille, je te dirai combien ça coûte. - La médiation culturelle : existe-t-il oui ou non un Grand Public et si oui, comment doit-on le mesurer ? (Accompagné de mises en scène tirées de situations véridiques) - Parcours professionnel d’un historien de l’art : de la précarité à l’ubiquité. (En présence de plusieurs historiens de l’art) D’autres propositions pourront être soumises selon la disponibilité des intervenants. Le cours sera offert en alternance par Josiane Gervais-Tiberghien et Camille Paulhan.
TRANSVERSALE/ CHANGEMENT D’AILE
4 Novembre 2009 18:00
Proposé par Jonathan Fouchard
Cours de science en 3 parties :
Méthode : considérer un objet généralement étudié par une discipline et l’observer du point de vue d’une autre discipline
_Objectifs : poser des questions, montrer des belles choses présentes dans la nature, discuter de recherches en cours
_Format : conversation entre amis avec support
Cours 1 : La cellule, point de vue cybernétique. La cellule, élément de base de tout être vivant, est programmée pour réaliser une ou plusieurs fonctions. Peut-elle être considérée comme une machine ? Est-elle capable de computation ? Mots-clés : cybernétique, programme, système, biologie de synthèse.
Cours 2 : La cellule, point de vue physique : La cellule est un système vivant, composé de matière au départ inerte. Comment la vie influence la physique de la cellule ? Comment la physique influence la vie de la cellule ? Mots-clés : contraintes, épigénétique, matière molle.
Cours3 : L’espace, point de vue biologique. L’espace est un objet a priori abstrait formalisé par les mathématiques et indispensable en physique. Ce formalisme peut-il avoir une origine biologique ? Nous examinerons plus généralement les lieux de collisions entre l’espace et la biologie. Mots-clés : Poincaré, marche à pied, biologie du développement, espace euclidien.
Précision : Aucune connaissance scientifique préalable n’est requise pour suivre ces cours.
LECTURES DE THEORIE SUR L’ART CONTEMPORAIN
6 Novembre 2009 18:30
Proposé par Yann Ricordel, Silvia Guerra et Nicolas Fourgeaud
Un cours en trois parts :
– Lectures de théorie sur l’art contemporain
– Théorie/pratique/art
– Artwords. Parole de l’artiste et discours critiques de l’expressionnisme abstrait au post-minimalisme.
Production critique, philosophique et socio-économique sur l’art et l’espace contemporain. D’innombrables pratiques artistiques contemporaines circulent aujourd’hui entre les pays ; toutefois, elles ne sont pas toujours accompagnées d’une circulation théorique aussi actuelle. Il n’est pas si courant de rencontrer un partage ouvert à des références personnelles en dehors du milieu universitaire. Dans les dernières années, quelques penseurs (philosophes, économistes, historiens de l’art, sociologues, architectes) ont essayé de combler le vide critique sur la création contemporaine après toutes les « morts de l’art » proclamés autour des années 90 (Arthur C. Danto, Hans Belting parmi d’autres). La post-modernité est aussi arrivée à sa fin avec toutes les altermodernités artistiques qui l’ont suivie, de sorte que l’arène théorique s’est mis à re-penser les classiques du XIX° comme des valeurs sûres. Il est aujourd’hui évident que les théories sont aussi éclectiques que les géographies de leurs auteurs (heureusement, on ne vit pas dans une dictature globale au niveau de la pensée !). Mais il est urgent d’ajouter aux citations du XIX° un ensemble de références du XXI° siècle.
À un moment où le dernier système économique dont nous avons hérité du siècle dernier voit ses fondations bousculées, nous proposons de partager la lecture d’un ensemble d’auteurs et ses « fraîches théories ». Ce partage est néanmoins un projet réalisé en libre-échange entre ses auteurs, qui espèrent aussi un échange avec le public.
Projet documental / Lectures Publiques
_Une des principales orientations de l’art et du commissariat artistique ces dernières années – peut-être plus évidente depuis l’exposition Utopia Station commissariée par Molly Nesbit, Hans Ulrich Obrist et Rirkrit Tiravanija à la Biennale de Venise en 2003 –, se caractérise par une valorisation de la documentation et des pratiques artistiques processuelles en réponse à l’œuvre d’art vue comme objet unique et immatériel.
La proposition de Silvia Guerra né en Décembre 2008 au Petit Cabanon, programmé par Inês Moreira a Porto, consiste à faire une hyperbole du concept d’exposition documentaire ; au-delà d’une simple exposition bibliographique ou d’un travail artistique autour des mots, nous proposons un choix de livres, de phrases, citations et de notes récentes : un partage de bibliographie. L’ère des manifestes n’est plus la nôtre, nous vivons plutôt un âge du post-scriptum. L’une des activités qui perdure autour de la pratique artistique est encore celle du chroniqueur d’art, ou encore son critique, qui est aussi parfois curateur. Il nous paraît utile de réfléchir à une redéfinition – voire une redensification – des rôles ; pour ce faire, il est nécessaire de partager des idées et des livres. Nous ressentons le besoin de créer une alternative à la “Société Citationiste” dans laquelle nous vivons, ce qui passe par une analyse de la contemporanéité et un moindre recours aux auteurs des débuts de la Modernité pour s’ouvrir à de nouveaux auteurs qui permettent de réfléchir et d’écrire sur une société qui est à la veille de profonds changements.
_De la critique esthétique à la provocation philosophique, de Slavoj Zizec à Boris Groys, ou à la multiplicité des pratiques artistiques et à la conceptualisation de l’espace contemporain, de Irit Rogoff à Keller Easterling, nous parcourons des textes et des projets qui n’oublient pas la société en mutation ni les rapports de l’art au politique.
_Tous les choix sont subjectifs, partiels et localisés dans le moment et dans l’histoire de chacune de ses lectrices. Le partage débute par ces deux personnes aux parcours de recherches artistiques différents entre la philosophie, l’histoire de l’art et l’architecture.
Les livres et les lectures partagés ici continueront leur dissémination à l’occasion d’un don à une bibliotèque publique de la ville de Porto (Portugal). Ce don est le témoignage d’un libre échange dans lequel auteurs et lecteurs reviennent à la situation première de l’économie, où l’échange naît libre, et n’engage rien d’autre qu’une pure volonté de connaissance et de rencontre anonyme. À l’instar du futur qui nous attend, nous aimerions que ces lectures soient itinérantes.
TRADUCTION ET ÉCRITURE / TRANSLATION AND WRITING
7 Novembre 2009 10:30
Proposé par Kate Briggs
Dans ce cours, nous nous proposons d’interroger la relation entre la traduction et l’écriture. Partant du principe que la traduction est avant tout une forme particulière d’écriture sous contrainte, nous allons réactiver certaines procédures littéraires, à travers une série d’exercices et d’expériences inspirés par les écrivains qui se sont abondamment servis de la traduction comme une sorte de moteur ou de machine à écrire. Cela nous permettra d’explorer les différences entre les langues, voire de les mettre au service de la création littéraire (ou même artistique au sens le plus large du terme). Bien que les langues principales au programme soient le français et l’anglais, le cours n’exige pas de compétence linguistique particulière, puisque, comme nous le verrons, un manque de compétence peut justement parfois faciliter le processus d’écriture…
INSTRUCTIONS POUR UN COURS DE DESSIN
7 Novembre 14:30
Proposé par Chloe Briggs
Il s’agit d’un cours de dessin qui se déroule sans professeur, sous la forme d’instructions. Une grand affiche des ’Instructions pour un Cours de Dessin’, et un invitation et explication du projet va être fixée sur le mur de Betonsalon. L’idee est d’engager le public dans l’acte de dessiner par un cours anonymes et gratuits. Ce qui m’interesse est d’utiliser le cours de dessin comme outil et d’ouvrir un regard sur la pratique artistique et les méthodes de travail de l’artiste. L’accent est mis sur le processus mental et créatif, plus que sur le produit final. Le but est de donner lieu à une expérience unique et commune mais éducative en l’absence d’un professeur, incitant ainsi un travail de groupe où chaque participant est invité à lire et à interpréter les instructions à sa façon. Les matériaux pour faire les exercices seront dans l’espace et des photocopies d’un texte élaboré sur les idées du cours. Les cours vont être surveillés mais les ‘étudiants’ ne sauront pas qu’un professeur est aux commandes. Le concept du projet est que les cours se déroulent sans encadrement scolaire traditionnel.
INITIATION À LA PEINTURE SUR LE PONT DU PARC
7 Novembre 2009 16:30
Proposé par Jean- Philippe Basello
Lors des cours d’initiation à la peinture sur le pont du parc les participants seront invités à construire un regard sur le paysage de la ZAC Masséna et engager une discutions avec les passants qui seront leur source d’apprentissage.
Le contenu des cours se construit sur l’expérience acquise lors des quarante jours de la performance du "peintre sur le pont du parc" lors du festival Playtime. Toutes les techniques sont acceptés dans ce cours pour s’approprier les lieux.
Venez avec le matériel que vous voulez, du papier et des crayons seront distribués à ceux qui le souhaitent. L’apprentissage par les passants sera au hasard des rencontres, on peut penser qu’il sera multiple : Jean-Philippe Basello, le peintre sur le pont du parc a eu le droit à des cours de paysagisme, d’architecture, de linguistique arabe, de peinture...
(en cas de pluie, le cours sera annulé)
Y-THE BLACK ISSUE
1 May 2010 17:00
Proposé par Komplot
’Y-The Black Issue’ looks for new collaborative processes in publishing and exhibition making. The publication is a script for the exhibition motivated by the desire to combat the darkness and cold through the gathering of fragments of conversations, poetry and images about SAD (seasonal affective disorder), melancholy, northern lights, weather, countryside or second residencies.
’Y-The Black Issue’, Book Launch and workshop
With Patrik Aarnivaara, All The Way To Paris, Félicia Atkinson, Fabienne Audéoud & France Valliccioni & John Russell, Constance Barrère Dangleterre, Anne Bossuroy, Jean-Daniel Bourgeois, Matthew Burbidge, Ellen Cantor, Isabelle Cornaro, John De Winter, Thibaut Espiau, David Evrard, Sofie Haesaerts & Colombe Marcasiano, Jean-Paul Jacquet & Loic Vanderstichelen, Kosten Koper, Lang/Baumann, Erwan Mahéo, Gérard Meurant, Karl Larsson, Jonas Locht, Jaro Straub, Charlotte Walentin
A project curated by Sonia Dermience in residency at Far Away So Close for the Ystads Konstmuseum in Sweden.
www.farawaysoclose.se
"JE ME SENS COMME UNE CUISSE DE POULET SOUS CELLOPHANE AU SUPERMARCHÉ"
5,12 et 19 Juin 2010 15:00
Proposé par Maud Granger, Victor Costales, Jeanne Granger
Ce cours propose une sorte de trilogie, qui peut être étoffée et divisée en deux classes à chaque stade. L’idée étant que ce tryptique prendrait sens par les interconnexions qu’il crée. Mon approche est avant tout littéraire et philosophique, mais elle sera systématiquement illustrée par des applications concrètes issues de la réalité quotidienne et de l’art.
Une proposition de Maud Granger Remy
1. Le langage postcapitaliste
En partant de constats simples sur l’invasion du langage par les noms de marque, montrer comment les mots se détachent des objets auxquels ils réfèrent, pour devenir des signes, sonores et visuels, d’une identité formatée par l’industrie. Cette « privatisation » du langage implique et entraîne la disparition de l’humain, qui n’est plus qu’une enseigne à logos.
Le phénomène économique de la globalisation, peut s’entendre dans la langue même, et se révèle dans l’apparition d’une langue globale ou globalisée. Cette « novlangue » de la mondialisation efface les frontières linguistiques et culturelles, et met en échec la traduction, contribuant à effacer les identités et leur ancrage historique dans un territoire. Elle ouvre une zone franche, neutre et aseptisée, au sein de laquelle toute communication apparaît privatisée.
La question devient alors : comment l’apparition de cette langue affecte la culture ? est-elle facteur d’enrichissement ou au contraire d’apauvrissement ? comment influe-t-elle sur les mentalités ?
Cet exposé théorique sera expérimenté par une mise en scène de ce langage à travers une discussion, qui permettra ensuite d’ouvrir le débat et de jouer sur les mots. Cette parite sera intitulée « Les singes articulés ». A partir de présupposé d’un langage privatisé, deux personnes déguisées en costume de singe, portant des chaussures de sport de marque s’entretiennent de la vie quotidienne. Le principe est d’expérimenter le brand –dropping. ( pour l’inspiration, voir cette vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=psQLa5tThJE).
Intervenants : Jeanne Granger et Victor Costales
2. Fictions posthumaines
En partant d’oeuvres littéraires et cinématographiques contemporaines, tenter de définir la posthumanité, qui correspondrait à un moment de l’histoire et de la culture où le principe humain est remis en question. De nombreux facteurs peuvent être évoqués pour expliquer le posthumanisme : le poids du virtuel, les processus de désincarnation, le règne de l’immatériel. On pourra ainsi explorer le rapport problématique et parfois conflictuel avec ce qui n’est pas humain : aliens, intelligences artificielles, clones. Mais aussi les conséquences d’un tel conflit sur la perception des genres, et le rôle de la femme dans ce questionnement.
On évoquera entre autres les romans de Michel Houellebecq, Bret Easton Ellis, William Gibson, on analysera de courtes séquences de Alien, Soylent Green, Pleasantville.
La question centrale serait : Dans quelle mesure l’autre produit par l’homme permet-il de comprendre ce que c’est qu’être homme ? et, dans ces conditions, à quoi se réduit notre humanité ?
3. Postcapitalisme et Posthumanisme
En partant de la réflexion menée par André Gorz et Naomi Klein sur la sortie du capitalisme, proposer des pistes permettant d’identifier les conséquences de la logique capitaliste sur les comportements, les perceptions, et surtout les structures identitaires. L’influence de la rationalité économique sur les mentalités contribue à forger des individus déracinés, déconstruits, désorientés. Observer où se rejoignent les processus mécaniques de l’industrialisation, et ceux, psychiques, de la culture dans son ensemble. Analyser les rapports entre la multiplication des objets, et la disparition des hommes ; entre le mythe du progrès et de la croissance, et la réalité de la misère (sexuelle, culturelle) et de la dissolution des identités.
On procèdera à des micro-lectures des penseurs du postcapitalisme, et on tentera d’illustrer leur propos à travers l’évocation de scènes de la vie quotidienne.
La question à se poser, au-delà des alternatives possibles, est celle de l’avenir de l’homme dans le monde post industriel, et la fonction essentiel que doit jouer l’art dans son émancipation.
THE PAGE + THE SCREEN : SITING TEXT IN THE EARLY 21ST CENTURY AND BEYOND
29 Juin 2010 21:00
Proposé par Alexander Provan
Alexander Provan, rédacteur en chef du magazine online Triple Canopy et membre du comité de l’Ecole Publique de New York propose de transposer à l’Ecole Publique de Paris une version du cours "De la Page à l’Ecran : localiser le texte à l’aube du 21ème siècle et au-delà".
Ce cours traite de la culture de l’imprimé à l’ère du numérique : des potentiels offerts par les nouvelles technologies pour renouveler les formes traditionnelles de la lecture et du regard, des stratégies d’usage, des précédents historiques à la transformation actuelle de l’édition imprimée et de ses publics... A l’intérieur de ce contexte de réflexion assez large, Alex Provan se concentrera sur l’exemple de Triple Canopy, magazine online et plateforme curatoriale basée à New York, en le situant dans le champ étendu de l’édition. L’occasion de découvrir leurs activités, vraiment intéressantes. Voir la présentation d’Alex sur ce site pour plus de détails sur les problématiques.
Ce cours est un appel à participation et à discussion (en Anglais) pour toute personne ayant un intérêt pour ou travaillant dans les domaines de l’édition online et imprimée, mais aussi pour les supports et les modes de circulation de l’information, etc. N’hésitez pas à apporter des exemples de publication pour servir de support à la discussion ! Si quelqu’un souhaite proposer une suite à cette première session, le format est ouvert !
Plus d’infos sur les activités de Triple Canopy : http://canopycanopycanopy.com/
LES INTERLUCUTEURS III - LES FAUSSES CONFIDENCES
15 Octobre 2010 18:00 École des Beaux arts de Toulouse
16 octobre 2010 11:00 École des Beaux arts de Toulouse
sur une proposition de Mathilde Villeneuve
à l’école des Beaux arts de Toulouse, 5 quai de la Daurade, 31000 Toulouse.
Dans le cadre du Printemps de septembre, du 24 septembre au 17 octobre 2010
À l’occasion du Printemps de Septembre, l’exposition « Les Interlocuteurs III - Les Fausses confidences », incarnée par des voix et des visages, met en lumière la manière dont les artistes s’approprient un ensemble de documents, d’objets et d’images, pour les remettre en circulation. Les objets qu’ils produisent sont non seulement issus de recherches, d’actions et de discussions, mais ils sont rejoués à l’intérieur de prises de parole publiques.
Certaines des œuvres exposées – compositions philosophiques, extraits d’œuvres inachevées, instruments faits main – sont activées par les artistes lors de « cours » dispensés le dernier week-end de la manifestation, le 15 et 16 octobre. Tels des « veejays », les artistes, aux commandes de données diverses, produisent des formes originales - mixes « open source » qui allient le geste à la parole et font de l’art un potentiel objet d’apprentissage. Ces performances marquent une étape au sein d’un processus de recherche. Elles mettent en partage une expérience qui fait état d’un travail en cours. Mais rien, ni l’objet exposé, ni la performance ne sonne la fin du projet.
Les cours sont répartis comme suit :
Le vendredi 15 octobre
Note pour la fortune critique de Nicolas Poussin, Benjamin Seror
de 18h à 18h45
L’artiste active trois objets de l’exposition qu’il a fabriqués main : un clavicorde – instrument de voyage et outil d’écriture musicale, ancêtre du piano et du clavecin -, une guitare du 16e siècle et une maquette. Tandis que les deux premiers constituent les personnages d’un opéra élaboré autour d’une peinture de Nicolas Poussin, le troisième contient les éléments de la scénographie.
Le cours consiste en le récit d’un « opéra thorique » qui traite des différences entre une image, une peinture et la musique baroque du 16è siècle, qui a pour caractéristique d’être plus souvent lue que écoutée. La maquette, noyau d’articulation de la scénographie et des pensées qui s’y développent, est à la fois l’espace réceptacle du spectacle théorique qui s’élabore sous nos yeux et un objet qui raconte sa propre histoire, voué à retrouvé le statut de sculptures « au repos » dans l’espace d’exposition, en attente de la prochaine activation.
indexofbenjaminseror.free.fr
Des impressions et des ombres, Marcelline Delbecq
de 19h à 19h40
Alors qu’elle expose dans l’espace cinq tables-vitrines présentant des documents de ses oeuvres inachevées et en cours (chacune formant un ensemble composé à partir d’association de textes et d’images) Marcelline Delbecq propose une lecture d’un texte déjà publié, "Des impressions, des ombres", dans lequel elle pose un regard et une rélfexion sur son propre travail, qu’elle accompagne d’images en filigrane. Cette lecture est ntrecoupée de "Show time", autre texte cette fois fictif qu’elle performe debout et dans le noir. Alternant entre la position de lectrice et de performeuse, elle propose à travers ce dédoublement des voix et des postures, une réflexion sur la représentation d’images mentales à travers les mots. Si le langage, des lors qu’il est prononcé, suffit à faire image, c’est une image illusoire.
Le samedi 16 octobre Esthétique des différends, Benoit Maire de 11h à 11h40 Après avoir assigner à l’esthétique sa place structurelle dans le régime des discours, Benoît Maire introduira un concept de fardeau et de champ transcendantal pour comprendre comment une esthétique de la dispute peut soutenir une vision de l’art actuel. Cette conférence constitue la partie didactique de l’esthétique des différends, vaste projet de rédaction d’un traité dont une partie s’expose, tel que cette vitrine installée dans l’exposition, qui contient des images et des textes qui tentent de donner corps à quelques uns des concepts traités dans sa conférence.
Loreto Martinez Troncoso, en collaboration avec Ewen Chardronnet
de 12h à 12h45
¿Cómo asustar al pulpo ? (sorcellerie culinaire)
« …ou où sont (passées) - et pas que - ces paroles tues/tuées ou peut-être tout simplement pas écoutées, pas (bien) comprises, détournées, réappropriées ou même récupérées, latentes… en attente de l’être, (ré)écoutées. Où sont ces « je » qui hurlent, qui maudissent, qui, obsédés ou même malades (nous) disent : « Mais enfin, (…), on ne peut pas se révolter ? »
Depuis avoir lu, écrit, parlé ces derniers années sur la disparition, l’écartement, le (envie et/ou - même - nécessitée de) ne plus être là, Loreto Martínez Troncoso s’interroge au passage de l’inaction à l’action (« même si la frontière, s’il y en a une, est très fragile, je pense »), au "faire face", au être là, "ferme", "verticale", "enracinée" et/ou "butée" à continuer à être là. Pour cette occasion Loreto Martínez Troncoso et Ewen Chardronnet proposeront une séance de sorcellerie culinaire où ils développeront un des fils de cette recherche autour et aux alentours du "passage à l’acte" ; une exploration à travers quelques histoires, archétypes, fantômes littéraires, faits divers… ou comment dépasser la peur, l’apathie, le fatalisme ou le renoncement.
Commissariat : Mathilde Villeneuve
Artistes : Sandy Amerio, Oystein Asaan, Julie Brusley, Alex Cecchetti, Julien Crépieux, Guillaume Constantin, Marcelline Delbecq, Guillaume Désanges, Luca Frei, Ryan Gander, Mark Geffriaud, Emmanuelle Lainé et Laetitia Paviani, Benoît Maire, Benjamin Seror, Loreto Martinez Troncoso.
Action menée par le projet Hypertexte http://www.projet-hypertexte.com/, en partenariat avec l’École des beaux-arts de Toulouse, le label Toulous’up, le Printemps de Septembre http://www.printempsdeseptembre.com , et en collaboration avec l’École Nationale Supérieure d’arts Paris-Cergy http://www.ensapc.fr/
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